Vous arrivez au bout de votre cycle d’études. Bientôt le mémoire. C’est le moment de rassembler vos notes et d’en faire un document lisible. Or, l’autre jour, vous avez entendu parler de DocBook et du format pivot. Et vous vous dites que ça vaut peut-être le coup d’en savoir un peu plus, avant de vous lancer à fond dans votre rédaction. Vous avez parfaitement raison.

Cependant, tout dépend de ce que vous allez faire de votre document et de sa nature. Peut-être y a-t-il là une occasion pour vous de gagner énormément de temps. Surtout, si vous envisagez de diffuser largement votre travail ou de travailler sur un mode collaboratif.

Vous n’avez pas tort de mettre les deux procédés, DocBook ou format pivot,  sur un même plan. Ils répondent à une même problématique. Celle de simplifier les échanges d’informations et d’éviter de faire deux fois la même chose. Mais leur finalité est bien différente.

DocBook ou format pivot ?

DockBook

DocBook est un langage de balisage sémantique basé sur un mode d’écriture en XML. Contrairement à d’autres, comme, par exemple, le Vi, il est facile à comprendre et à utiliser. En effet, son vocabulaire est proche du langage courant et se retient sans peine. Grâce à lui, vous allez pouvoir « taper » vos textes au kilomètre, sans avoir à vous soucier de leur présentation. Et ce n’est pas tout.

Après avoir téléchargé le logiciel ABC Amber XML, lequel est compatible avec Windows, il vous sera facile de transformer vos fichiers DocBook en fichiers PDF ou HTML, entre autres. Les premiers sont ceux des pages imprimées et les seconds ceux des pages web.

 

 

 

Autre gros avantage, il est gratuit et se partage largement avec d’autres utilisateurs. Quel que soit leur éditeur de texte habituel. De sorte que vous pouvez utiliser DocBook pour participer à un groupe de travail collaboratif et ainsi contribuer à faire croître rapidement une base documentaire commune, très structurée, sur un thème donné. Libre à chacun d’y puiser, ensuite, les éléments nécessaires à la rédaction d’une étude particulière et personnelle.

Le format pivot

Si la facilitation des échanges est également au cœur du format pivot, néanmoins, il ne répond pas du tout au même besoin. Le format pivot ne peut vous intéresser, le cas échéant, que si vous vous inscrivez dans le cadre d’échanges de données informatisées (EDI) entre plusieurs systèmes d’information d’entreprise (SIE).

Ces systèmes peuvent être internes à l’entreprise (Intranet) ou lui être extérieurs (extranet). Le format pivot correspond alors à un processus dont la finalité est de permettre aux différents acteurs des systèmes d’information connectés entre eux d’avoir un même niveau en quelque sorte de compétences langagières.

Et pour cela, la mise en œuvre d’un format pivot entre eux nécessite un gros travail préalable de formalisation. Celui-ci porte,  notamment, sur l’existant métier ou sur l’existant technique, propre à chaque système. 

 

En définitive, la finalité est moins ici, en ce qui concerne le format pivot, de pouvoir transformer un format de fichier en plusieurs autres formats que d’utiliser un vocabulaire et une syntaxe communs à plusieurs SIE. Il s’agit bien dans l’un et l’autre cas de faciliter les échanges d’informations, mais comme vous pouvez le voir, les périmètres de l’un et de l’autre ne coïncident pas vraiment.

 

 

 

 

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