Allons droit au but. Si on cherche bien sur internet, un livre photo personnalisé, cela va de 4,90 euros ttc à 64,90 euros ttc. En affinant cette recherche, on peut sans doute trouver un prix de départ inférieur à ces 4,90 euros ttc et de la même façon un prix supérieur aux 64,90 euros ttc pour la limite supérieure. Quoi qu’il en soit, l’ordre de prix reste le même. Le prix d’un livre photo personnalisé varie, grosso modo, entre 5 euros et 70 euros ttc. 

Il s’agit, bien sûr, du prix pour un exemplaire. Reste à savoir comment on y arrive et ce qu’il faut faire pour avoir le meilleur livre photo possible au meilleur prix. Autrement dit, ce qu’il faut éviter, c’est de payer 70 euros ttc pour un livre photo dont la qualité n’est guère supérieure à celle d’un livre photo à 5 euros ttc. Si, si, cela peut arriver !

Pour éviter une telle déconvenue, il faut savoir bien choisir ce que l’on veut à partir de 6 critères. A noter, comme on le verra plus loin, que deux de ces critères ne sont pas liés à leur seule configuration, mais à leurs conditions de réalisation et de livraison. On n’y pense pas toujours, mais elles influent énormément sur le degré de satisfaction que tout acheteur ressent au moment où il reçoit son livre photo. 

Livre photo ou album photo ?

Avant d’aller plus loin, un dernier point est à prendre en compte.  Il a aussi son importance, dans la mesure où il influe lui aussi inconsciemment sur ce degré de satisfaction. C’est celui des mots que l’on emploie pour qualifier ce que l’on recherche. En bref, de quoi parle-t-on exactement ? Parle-t-on de livre photo ou d’album photo ? Avant les facilités offertes par internet et les services d’impression en ligne, la question ne se posait tout simplement pas.

L’album photo 

Un livre photo, c’était un livre avec des photos et un album photos, c’était un classeur, plus ou moins esthétique, avec des pages cartonnées où une série de photos étaient rangées selon un ordre qui pouvaient évoluer avec le temps. Cette dernière façon de valoriser ses photos existe toujours et contrairement à ce qu’on pourrait penser elle n’est pas forcément moins coûteuse qu’un livre photo.

Elle aurait même tendance à l’être beaucoup plus, puisqu’elle suppose que chaque photo ait fait l’objet d’une impression individualisée de qualité et qu’elle soit » entreposée » dans un classeur « haute performance » pour éviter tout dégât lié au temps qui passe.

De ce point de vue, le prix d’un album photo peut aller  de 6,79 euros ttc pour les plus basiques à près de 200 euros ttc pour les plus sophistiqués avec pages autocollantes et leur boîte de rangement.

Le livre photo

Le livre photo a indéniablement la cote. Les livres Assouline y sont sans pour quelque chose. Rien de plus chic et de plus élégant que de poser, sans avoir l’air de rien, un de ces livres, bien en vue, sur la table basse du salon. Les livres Assouline qu’est-ce que c’est ? 

Ce sont ces livres avec une couverture rigide très esthétique et beaucoup de photos légendées sur des sujets à la mode. Ils peuvent servir d’exemples à des créations originales pour illustrer des évènements personnels ou des passions particulières. 

Cela dit, selon l’importance donnée à chacun de ses critères, autrement dit, à son format, à son papier, à sa reliure, au nombre de pages, au type de logiciel utilisé et à ses délais de réalisation, le prix d’un livre photo, comme on l’a vu plus haut, varie fortement. Il convient donc de préciser ce que recouvre chacun d’entre eux et ce que cela implique en terme de coût.

Les différents formats utilisés pour un livre photo

Suivant l’évènement dont on veut conserver la trace ou la thématique que l’on veut valoriser, il est clair que certains formats sont plus appropriés que d’autres. Ne pas en tenir compte peut être littéralement catastrophique.

Format 10 x 10 cm ou format 28,6 x 22 cm, lequel choisir ?

Que penser par exemple d’un évènement aussi mémorable qu’un mariage ramené aux limites d’un petit format 10 x 10 cm ? Certes le prix est lui aussi limité, mais la satisfaction risque de l’être de même.

A l’inverse un tel format convient bien pour d’autres évènements comme une naissance. L’évènement est naturellement intimiste et le livre photo qui s’y rapporte trouve facilement sa place dans un sac à mains.

Format portrait ou format paysage ?

Ces deux exemples aident à comprendre la logique qui doit présider au choix d’un format. Indépendamment de son coût. Et cette logique se retrouve dans l’orientation, portrait ou paysage, donnée au livre photo. 

S’il comporte une majorité de photos panoramiques, le format paysage doit s’imposer. A l’inverse, si l’essentiel des photos sont des photos d’intérieur ou centrées sur un petit nombre de sujets, le format portrait est naturellement conseillé. A noter que le choix de l’orientation, en principe, n’influe pas sur le prix.

Format en « grand carré », pour quel usage ?

Le format en grand carré 21 x 21 cm ou 30 x 30 cm est un format composite qui tend à concilier tous les impératifs et toutes les logiques. 21 x 21 cm pour des évènements plutôt intimistes, mais pas que. 30 x 30 cm pour des évènements d’une certaine amplitude, mais pas que. 

Avec ce dernier format, on voit bien tout l’intérêt de bien classer ses photos en fonction de sa thématique avant de préférer un format plutôt qu’un autre. De ce point de vue, il est utile d’envisager l’agencement de ses photos selon le narratif que l’on veut illustrer.

Pour cela, on peut s’inspirer des techniques narratives comme la détermination d’un élément perturbateur dont on se sert pour écrire un roman. D’ailleurs, souvent un livre photo bien conçu constitue une bonne entrée en matière pour se lancer dans l’écriture.

On peut même aller plus loin et prendre spécifiquement des photos pour s’en servir comme fil conducteur d’un roman photos en bonne et due forme.

Quel papier choisir ?

Le choix du papier pour un livre photos répond à deux catégories d’impératifs. Des impératifs d’ordre technique et des impératifs d’ordre esthétique. Pour ce qui concerne les premiers, d’évidence on ne peut imprimer des photos sur un papier dont l’épaisseur est insuffisante.

Quel est le grammage idéal ?

De fait, le papier utilisé doit avoir, en principe,  une épaisseur minimum de 160 gr/m2. Naturellement, plus le papier est épais, plus il est coûteux. On trouve donc des offres de réalisation de livres photos avec des grammages de 120 gr/m2. Ce n’est pas l’idéal, mais ça marche.

Encore une fois, tout dépend de ce qu’on veut faire avec son livre photos. S’il s’agit d’un usage commun, avec un petit format, une épaisseur de 120 gr/m2 peut être largement suffisant. Mais, si l’on veut valoriser un tant soit peu l’évènement, avec un format approprié, il est conseillé de choisir un grammage d’au moins 160 gr/m2.

Surtout, si dans ce dernier cas, on veut mettre le plus de photos possibles dans son livre photos. Cela dit, on peut aller jusqu’à un grammage de 400 gr/m2 si le livre photos est quasi un livre d’art avec un nombre relativement limité de pages.

Quelle apparence donner au papier ?

Elle dépend du grammage, mais pas que. De fait, il y a deux types de papier pour réaliser un livre photos personnalisé, le papier photo et le papier digital. Commençons par le dernier, le papier digital.

Le papier digital peut-il être utilisé pour imprimer des photos ?

Ce que les imprimeurs présentent sous cette appellation n’est en fait que le papier classique. Et allons même plus loin. Le fameux A4 90 gr/m2 , celui utilisé massivement par toutes les imprimantes, personnelles et professionnelles, et pour l’impression de la plupart des romans, en est le plus représentatif.

On l’appelle aussi papier numérique ou papier offset suivant les quantités à imprimer. En version papier couché, ou lisse, si on préfère, il est d’une excellente qualité et peut naturellement convenir à l’impression de photos. On le trouve en 115 gr/m2 ou 170 gr/m2.

Bien sûr, le papier digital revient beaucoup moins cher que le papier photo proprement dit et selon les habitués :

Le papier satiné mat de plus ou moins 200 gr/m2 est le summum de l’élégance et de la sophistication.

Que faut-il entendre par papier photo ?

Le papier photo est un papier, comme son nom l’indique, spécialement conçu pour l’impression de photos. Mais, sous cette appellation, on trouve en fait. une infinité de papiers et une grande distinction s’impose.

Celle qui sépare les papiers photo que l’on peut dire basiques et dont le principal élément de différenciation est le grammage et les papiers dit argentiques. Les premiers conviennent bien à tous les amateurs de photo ne disposant pour faire leurs photos que d’un smartphone de qualité. 

les seconds sont beaucoup plus sophistiqués et sont inhérents aux travaux photographiques réalisés avec des appareils photo spécifiques. Pour les principaux d’entre eux, citons par exemple, les Leica, Nikon, Canon, Olympus ou Pentax. Ils n’ont évidemment rien à voir avec la simple fonction photo d’un smartphone.

Chacune des photos prises avec ces appareils fait l’objet d’un tirage unique ou multiple sur papier argentique.  Sa composition est très différente de celle des papiers photo standard. Ces photos peuvent, bien sûr, être réunies dans un livre photo qui par ce fait même entre dans les catégories Beaux livres et Livres d’art. 

Les quatre aspects du papier photo

Quel que soit le papier utilisé pour imprimer des photos, il appartient à l’un des quatre types existant dans ce domaine. Suivant le papier choisi, on parle alors de papier glacé, de papier mat, de papier semi-brillant ou satiné, ou encore de papier lustré ou perlé. 

Le choix de chacun de ces papiers est déterminé par le caractère des photos à imprimer. Un papier glacé convient bien à l’impression de la  photo d’une vaste propriété ou d’un évènement mondain. A l’inverse, un papier mat sera préférable pour l’impression de celle d’un portrait. 

Quelle est la meilleure reliure pour son livre photo personnalisé ?

D’une manière générale, les reliures sont de trois sortes, les reliures collées, les reliures à spirales et  les reliures à vis ou à spirale.  Rappelons que la reliure est la technique utilisée pour rassembler un grand nombre de feuilles entre elles. Elle ne se confond pas avec la couverture mais le choix d’une couverture peut déterminer le choix de la reliure. 

Reliure collée ou reliure à vis ?

Cela dit, pour ce qui concerne un livre photo, les reliures auxquelles on a le plus souvent recours sont les reliures collées, les reliures cousues ou les reliures à plat. Ces deux dernières  sont comme les  « cousines germaines » des premières.

Quant aux  reliures à spirales ou à vis, elles sont plutôt réservées à des ouvrages comprenant de nombreuses pages dont l’épaisseur dépasse significativement la norme standard. C’est ce qui confère sa durabilité à un livre qui du fait de l’épaisseur de ses pages peut être très pesant.

Reliure collée, reliure cousue ou reliure à plat ?

La reliure collée convient bien à des livres dont les pages ont un grammage inférieur à 135 gr/m2 et un nombre de pages moyen. La plupart du temps, on lui associe une couverture souple. Le livre photo conçu de cette façon est relativement proche du roman.

La reliure cousue est plutôt celle que l’on privilégie quand le grammage des pages dépasse 135 gr/m2 et qu’on a choisi de lui donner une couverture rigide. A noter que cette couverture rigide est naturellement rembordée. Elle peut être plus ou moins imprimée.

Dans ce dernier cas, on peut la compléter par une jaquette plus glamour. On la dit cousue parce que les pages sont réunies en cahiers que l’on assemble en les cousant avec un fil central. A  la place d’un fil, on peut aussi utiliser des agrafes. Quand le livre photo comprend un nombre relativement élevé de pages, cette reliure est plutôt appropriée.

La reliure à plat. Là encore, elle correspond à une couverture plutôt rigide. Son intérêt principal réside dans la spécificité de son ouverture. Comme son nom l’indique, elle permet une ouverture du livre photo parfaitement à plat. Avec ce système d’ouverture, on parle de flatbook. Il est particulièrement indiqué pour les photos que l’on veut voir figurer en double page.

Livre de bibliothèque, livre de salon ou livre de poche ?

Couverture, reliure, épaisseur des pages et nombre de pages, tout ces paramètres déterminent la personnalité d’un livre de la même façon que peut le faire un cadre pour un tableau ou une lithographie. Et la reliure en est indéniablement l’élément central. 

Si un livre photo doit « régner » sur une étagère ou s’étaler avantageusement sur une table de salon, sa livrée ne peut pas être celle du livre photo dont la fonction est d’être toujours « sous la main » et facile à transporter.

Comme peut l’être un livre de poche, qualité qui a fait le succès des collections de livre de poche lancées par la plupart des grandes maisons d’édition.

Les coûts cachés du livre photo 

Frais de conception

Le prix d’un livre photo ne dépend pas que des éléments qui le constituent. Il dépend aussi des frais qui peuvent entourer sa réalisation. Ces frais s’appliquent d’abord au logiciel nécessaire pour concevoir son livre photo personnalisé. Le mieux est naturellement de pouvoir le faire en ligne et gratuitement.

Mais les logiciels des plateformes en ligne ne sont pas tous identiques. Certains sont faciles à utiliser, d’autres pas. Une utilisation facile peut être aussi synonyme d’une personnalisation sommaire. Dans ce cas, elle peut même remettre en question la mise en page que l’on pouvait avoir en tête pour la conception et la réalisation de son livre photo. 

En bref, elle peut tout simplement gâcher les choix très élaborés effectués en amont pour  avoir un livre photo correspondant pleinement à ses souhaits. Dans ces conditions, un logiciel de mise en forme bien complet apparait souhaitable. Seulement, en général, il faut le télécharger et l’essai seul  est gratuit. De plus, il peut aussi s’accompagner d’une rare complexité. De quoi s’arracher plus d’une fois les cheveux ! 

Tout ces désagréments représentent des coûts, même s’ils ne se traduisent pas nécessairement par une ligne de plus sur une facture. Ces aspects sont donc bien à prendre en compte avant d’arrêter définitivement son choix de plateforme pour réaliser son livre photo en ligne. 

Avantages d’une plateforme intégrée d’une imprimerie

A noter que l’on peut combiner utilisation facile d’un logiciel de mise en forme avec raffinement graphique en passant, par exemple, par la  plateforme intégrée d’une imprimerie.

En général, les utilisateurs peuvent bénéficier des conseils de l’équipe des graphistes de celle-ci.  Voire de son service de création d’album, si besoin est. Dans ce cas, ce dernier peut même réaliser une maquette. Cela dit, il y a de fortes chances pour qu’il n’accepte pas d’aller jusque là que si la résolution d’image n’est pas suffisante.

Modalités de livraison 

Des délais de livraison très brefs ne sont pas forcément un avantage pour un livre photo. Il faut, en effet, prévoir du temps pour que les impressions puissent sécher convenablement. Plus le papier sur lequel elles sont faites est sophistiqué, plus le temps de séchage s’allonge. 

Insister pour avoir une livraison très rapide de son livre photo peut ainsi s’avérer au final désastreux.  C’est ce qui arrive, si cette rapidité de la livraison se fait au détriment de la qualité des rendus des photos imprimées. Tout simplement, faute d’avoir pu bénéficier d’un délai de séchage correct.

Tout cela est à préciser avec le service client. Or, il n’en n’existe pas toujours de facilement accessible. 

Quel est le meilleur prix d’un livre photo ?

En définitive, le meilleur prix d’un livre photo est fonction de son format, de son papier, de sa couverture, de sa reliure, de logiciel de création et de ses délais de réalisation. Autrement dit, ce meilleur prix est variable selon ce que l’on veut obtenir comme résultat.

S’il s’agit, par exemple, d’un livre photo d’accompagnement, que l’on glisse facilement dans un sac ou un cartable, le meilleur prix, à contenu égal, est celui proposé par une plateforme en ligne qui permet le chiffrage de tous ces éléments. 

Le raisonnement est le même pour un livre photo de la catégorie des livres beaux arts ou des livres Assouline. Et, bien sûr, ce meilleur prix est un coût unitaire basé sur une impression à la demande.