C’est la question qu’on ne pose jamais. En tout cas, sur internet. Tant elle va de soi. On fait imprimer un album photo tout simplement parce qu’on en a envie. Comme on peut avoir envie d’aller au restaurant, d’acheter une déco ou un bouquin. Justement, en donnant forme à ces autres envies, on voit bien que tout n’est pas si simple. Pourquoi va-t-on au restaurant ? Pourquoi achète-t-on une déco ? Et pourquoi achète-t-on un bouquin ?
A ces questions, il y a de multiples réponses qui sont autant de marques de styles de vie et, parfois, de passions. Il en est de même pour un album photo imprimé. Comme pour les trois exemples précités, faire un album photo imprimé et faire appel, pour ce faire, aux services d’un des nombreux sites existant sur le marché n’est pas un acte neutre et insignifiant. Alors à quel besoin répond-t-il et quel est le meilleur moyen de le satisfaire ?
Donner forme à ses souvenirs
Sauvegarder les moments heureux
Coincé entre le passé et le futur, le présent tout chargé d’émotions et de sensations qu’il soit n’en est pas moins aussi fugace et insaisissable que l’un et l’autre. Mais, tant qu’on le peut et comme on le peut, on s’efforce d’en sauvegarder les meilleurs moments avant qu’ils ne sombrent dans l’oubli. Heureusement, ils sont bien plus nombreux que ceux auxquels on n’auraient jamais voulu assister.
Qui n’a pas, en effet, dans un coin de sa mémoire un de ces jours où il a assisté à l’un de ces repas de famille épiques se terminant invariablement par des vociférations et par des paroles blessantes ? Qui n’a pas été déçu au moins une fois dans sa vie par un voyage organisé, en fait mal organisé, où tout tourne mal, visites, compagnons de voyage, etc. ?
Alors, quand tout se passe bien, on voudrait en prolonger le souvenir, longtemps, très longtemps, et pouvoir en revivre chaque instant autant de fois qu’on le souhaite.
Pour ça, rien ne vaut le smartphone. On en a toujours un à portée de mains et rien de plus facile que de prendre une photo avec, puis de la sauvegarder.
Revivre les moments heureux
Une fois sauvegardées dans la mémoire d’un smartphone, les images heureuses suivent partout son propriétaire. A la moindre occasion, il clique sur l’icône photo ou galerie pour y avoir accès.
Il peut alors les montrer à son entourage du moment en dressant son smartphone à la cantonade et en le faisant aller et venir d’un bord à l’autre.
Ou tout simplement, avoir le plaisir de les regarder tout seul, sans présence inopportune, et réussir, parfois, à s’y replonger comme si la scène visualisée redevenait réalité.
Grande souplesse donnée par le smartphone
Chacun peut ainsi admirer à loisir fils, fille et petits enfants lors de leur dernière sortie au bord de la mer. Ou encore les copains ou copines rencontrés en faisant du trekking dans l’Himalaya. Et mille autres souvenirs qui font que la vie mérite bien d’être vécue.
Mais, bien souvent, c’est là que les problèmes commencent. Ces images sont rarement classées. Au fil du temps, elles s’amassent dans les différentes mémoires ou classements automatiques du smartphone et finissent par les encombrer, voire, par y disparaître. Presque, corps et biens.
Alors quand on veut montrer les plus anciennes, ou les revoir pour soi-même, le plaisir espéré se mue en déplaisir. Celui de ne pas trouver ce que l’on a annoncé ou espéré et de connaître ce grand moment de solitude qui accompagne toute manifestation d’inefficacité.
Résoudre les problèmes de classement
Pour éviter cet inconvénient, nombreux, mais pas tous, loin de là, sont les utilisateurs qui régulièrement « vident », par prudence, ces mémoires en les transférant dans celles de leur ordinateur. Ce qui, outre l’avantage de libérer leur smartphone a également celui de se traduire par un minimum de classement et de repérage.
Est-ce que tout est réglé pour autant ? Que nenni ! L’ordinateur, même portable, ne se transporte pas comme ça. S’il ne peut se transformer en tablette, il n’est, en réalité, guère commode.
Difficile de le tenir à bout de bras pour que chacun puisse en admirer les images. Sans compter que suivant l’angle où on les montre elles deviennent carrément invisibles. Sauf, évidemment, si on en réserve le visionnage qu’à soi-même.
Bref, quoi qu’il en soit, il est temps de penser aux avantages de l’album photo.
Les avantages et les conditions de réalisation de l’album photo
Avantages de l’album photo
Mieux qu’un film, mieux qu’un smartphone, l’album photo est éminemment pratique. On peut même considérer qu’il est le complément indispensable des photos enregistrées sur ordi.
Pourquoi est-il si pratique ? Mais parce qu’on peut le feuilleter tout à son aise, bien sûr ! Et sans façon ! En tout cas, sans avoir besoin d’installer toute une panoplie d’appareils. Comme autrefois, avec les films super 8 de vacances, ou autres, leur projecteur et leur écran rétractable.
Ajoutons, mais est-il vraiment besoin de le préciser, que les photos qui y sont épinglées y sont plus nettes que sur un écran d’ordi et, à plus forte raison, que sur celui d’un smartphone.
Et surtout, les photos y sont présentées selon un ordre et un thème choisis. Ce qui, indiscutablement, en accroit l’impact et en facilite la lecture.
Comment faire un album photo qui marque les esprits de ceux qui le regardent
Trier les photos
Un album photo ne se fait pas n’importe comment. C’est l’évidence ! Parmi les centaines de photos enregistrées, voire les milliers, il faut naturellement faire un tri. Il y a plusieurs façons de faire un tri. On peut le faire, par exemple, suivant l’époque, les lieux ou la nature des évènements. Ou suivant tout autre critère qui puisse être pertinent.
Imaginer un scénario
Chacune des photos sélectionnées par un premier tri raconte une histoire. Comme pour l’écriture d’un livre, chacune de ces histoires doit s’insérer dans un schéma narratif d’ensemble. Ou, si on préfère, dans un scénario.
Avant d’arriver à sa mouture finale, il ne faut pas hésiter à faire de multiples essais. Lors de cette phase, il est recommandé de visualiser autant que possible le résultat auquel on veut parvenir grâce, notamment, à un chemin de fer ou un synopsis.
Donner un titre
Au fur et à mesure de la mise au point du scénario, le titre sous lequel le placer change peu à peu de nature. Si au début du travail de conception de l’album photo, il n’est qu’un ensemble de mots facilitant un repérage, à la fin, il résume l’esprit de ce que signifient les photos présentées dans l’album comme peut le faire un titre de roman. Et comme pour un roman, le choix du titre est important pour la réception de l’œuvre.
Valoriser les photos par des textes
Il y a trois sortes de textes pour accompagner les photos d’un album photo. A commencer par les textes qui correspondent aux chapitres. Autrement dit, aux différentes parties du scénario que l’on a choisi de suivre. Il y a aussi les textes qui servent de légendes et permettent de situer chacune des actions, ou série d’actions, rapportées par les photos. Enfin, il y a ceux que l’on peut extraire des écrits d’auteurs qu’on affectionne plus particulièrement.
Choisir un format et une qualité d’impression adaptés
Certes le prix de l’impression d’un album photo est un critère de choix très important. Mais, il ne peut être le seul. De ce point de vue, un choix qui peut paraître hyper rationnel, budgétairement parlant, peut se révéler carrément désastreux sur le plan esthétique.
Un bon scénario, des photos sublimes, des textes géniaux peuvent être gâtés par une impression médiocre. Résultat d’autant plus dommageable que l’écart entre cette impression médiocre et une impression à la hauteur de son contenu ne se joue souvent qu’à quelques euros près.
Une plateforme d’autoédition comme CoolLibri offre de ce point de vue beaucoup de possibilités et, ce qui ne gâte rien, bien au contraire, le fait en ayant le souci d’être éco responsable.
La réalisation d’un album photo peut être aussi un entrainement à l’écriture d’un roman
Finalement, une fois qu’on s’est pris au jeu, qu’on s’est réellement lancé dans la conception d’un album photo en cherchant à exploiter toutes les possibilités qu’offre ce format, on n’est alors plus très loin de l’écriture d’un récit ou d’un roman en tant que tel.
De fait, qu’est-ce au fond qu’un roman graphique ? Les images qui en forment la trame sont certes fictives et graphiques, mais il suffit de les remplacer par des photos pour en faire un roman photo dont les personnages peuvent être les membres de son entourage.
Et si le roman photo n’occupe plus la place qu’il a occupé dans l’immédiat après guerre, dans les années 50, ce n’est pas pour autant que le format en soit définitivement perdu et ne puisse être avantageusement renouvelé.
Pour finir, le travail de réflexion que demande la mise en forme d’un album photo qui marque les esprits est d’une nature comparable à celui que demande l’écriture d’un roman. Dés lors pourquoi ne pas chercher à aller plus loin ?
