Ce livre a-t-il eu du succès ? C’est parfois difficile de répondre à cette question car les statistiques de ventes de livres ne sont pas exposées à tous. En effet, les maisons d’éditions préfèrent souvent garder ce genre d’information secrète. C’est important pour eux afin de concevoir un plan stratégique.
Si vous tenez absolument à connaître le tirage d’un livre, il y a toutefois quelques astuces.
Demander directement aux maisons d’édition
Vous pouvez jouer la carte de la franchise et poser la question clairement à la maison d’édition visée. Demandez-leur le nombre de livres vendus par auteur ou encore des statistiques sur leurs meilleures ventes. Ils ne sont pas du tout tenus de vous répondre, mais ils le feront peut-être par courtoisie.
Inspecter soigneusement le livre
Autre technique : regardez les premières et les dernières pages du livre dont vous voulez connaître le tirage.
Si vous voyez la mention « seconde édition », vous savez déjà que vous pouvez doubler l’idée approximative du nombre d’exemplaires que vous aviez.
Consulter le SNE
Le SNE (Syndicat National de l’Edition) devrait vous fournir des indications précieuses. Contactez-les pour connaître les statistiques les plus récentes du monde de l’édition. Ils pourront peut-être vous renseigner si vous cherchez à savoir le tirage d’un livre en particulier.
Se renseigner sur Edistat
La référence en terme d’estimations de vente de livres, c’est le site Edistat. C’est une base de données qui vous donne les palmarès des meilleures ventes de romans, les grandes tendances du marché de l’édition…
Vous y trouverez aussi des analyses détaillées des sorties de caisse des librairies, des grandes surfaces et des sites marchands de livres.
N’hésitez pas à cumuler ces différentes techniques entre elles pour avoir le maximum de détails. C’est en recoupant toutes ces informations que vous parviendrez à connaître le tirage d’un livre le plus précisément possible.
Si vous voulez vous lancer dans l’aventure de la publication d’un livre, rendez-vous sur CoolLibri.com.
Bonjour,
Il m’est impossible de connaître, d’aucune manière les ventes de mes quatre œuvres : « je m’absente », « un jour auquel je ne m’attendais pas « , « Et si c’était arrivé « , « Capable » sous le pseudonyme Evelyne Brighton….aux éditions BAUDELAIRE…
Bonjour,
Chez CoolLibri jusqu’à présent, nous laissons chaque auteurs vendre lui-même ses ouvrages en les publiant gratuitement dans la bibliothèque en ligne. Un auteur peut alors controler grâce à l’autoédition le nombre d’ouvrage vendu chaque année (en plus de conserver ses droits d’auteur.
Bonjour,
Juste pour informer que les Editions Baudelaire font régulièrement des rééditions à travers le monde sans pour autant répondre même oralement aux ventes réalisées… En effet, après email, lettre simple, 6 recommandés… je n’ai aucune réponse sur la vente de ma quadrilogie…je suis obligée de me rapprocher d’un avocat pour qu’il fasse une lettre afin de connaître les ventes de mes quatre ouvrages…c’est incroyable….
Bonjour,
Nous lamentons les mésaventures encourus avec votre maison d’édition.
C’est l’une des raisons pour laquelle CoolLibri fait de l’autoédition, cela permet d’éviter le sujet sensible des auteur. Par ailleurs, avec votre livre dans la bibliothèque CoolLibri, c’est le lecteur potentiel qui rentre directement avec vous pour vous acheter vos livres.
Bonjour,
Comment le site recense-t-il les ventes, svp ?
Où trouve t’il les informations ?
Les renseignements sont-ils forcément donnés par les maisons d’édition ?
Merci
Bonjour Hélène,
Comme indiqué dans l’article c’est Edistat qui vous donne les palmarès des ventes de romans et les grandes tendances du marché de l’édition. Il est réalisé à partir des sorties de caisses des magasins (librairies, grandes surfaces alimentaires, grandes surfaces spécialisées) et de sites marchands.
Edistat n est pas fiable ne rendant pas compte des salons et autres sites de vente. Je jes ai consultes et leur chiffre etait la moitie de celui de mon editeur
Merci pour votre commentaire Renée.
Connaître avec exactitude le tirage d’un livre est toujours difficile. Si l’éditeur ne répond pas directement à la question, il ne reste que les indices et les recoupements. Edistat est un bon moyen pour démarrer ses recherches.
Par ailleurs, bien évidemment, un tirage n’équivaut pas aux ventes d’un livre.
Les données les concernant sont encore plus difficiles à obtenir. Même pour les auteurs édités !
Dans ce domaine, les éditeur règnent en maître. En fait, il n’y a guère que l’autoédition pour être au clair avec les tirages et les ventes.
Les indiens de Buffalo bill en Camargue, combien de tirages en France et aux États-Unis
Merci
Bonjour Christine,
Merci pour votre commentaire.
Pour connaitre le nombre de livre qui a été imprimé, vous pouvez suivre les conseils de l’article plus haut 🙂
La pauvre voyoucratie éditoriale française est lamentable et bien à l’image d’un pays d’escrocs et désordonné.
Seul « Bercy » complice des puissants, sait imposer les auteurs sous-payés …..qui ne peuvent pas même savoir
combien de leurs livres sont vendus….Nous vivons vraiment une époque formidable, dans une Vraie Démocratie…!
entièrement d’accord avec vous Jim, les jeunes auteurs sont arnaqués, j’ai réglé à mon éditeur Les Editions Vérone 1890 euros. Aujourd’hui quand je me regarde dans le miroir je vois un pigeon. En effet mon éditeur me dit que mon petit livre ne s’est pas vendu et me verse 29 euros 90 pour 12 livres. Je téléphone à Amazon et, je leur demande combien de livres on été vendus. Réponse il ne reste plus que 5 livres en stock. Mon livre a soit disant été livré dans plusieurs librairie et à la FNAC. Sur toute la France il n’y a eu que 12 livres de vendu ??? . Et dire que j’ai payé encore à perte pour mon deuxième livre la somme de 1890 euros. j’arrête de me faire publier c’est de l’arnaque.
Parce que vous avez choisi (probablement pas en connaissance de cause) un éditeur à compte d’auteur. Effectivement, c’est de l’arnaque, j’en suis navrée pour vous. Il ne s’agit pas vraiment d’un éditeur, mais plutôt d’un prestataire, qui n’est pas là pour vendre votre livre, mais pour vous faire payer *vous* en vous demandant d’acheter des exemplaires. C’est comme ça qu’ils font de l’argent, mais certainement pas sur la vente de vos livres puiqu’ils ne font aucune promotion et communication (les qq exemplaires que vous avez vendus proviennent certainement de votre entourage). Pour les prochains, cherchez plutôt un éditeur à compte d’éditeur, qui ne vous demande d’avancer aucun frais et fera le nécessaire pour promouvoir votre livre (puisqu’il aura investi).
Danielle, en soi l’édition ce n’est pas de l’arnaque. C’est juste que certaines maisons d’éditions vous demande de payer (ME à compte d’auteur ou participatif). Celles-ci, il faut les fuir à toute jambes. Il y a aussi des ME qui se font passer pour des comptes d’éditeur et qui vous oblige à acheter un certain nombre d’exemplaires de votre livre… Celle-ci aussi il faut les fuir. En fait ce qu’il faut faire c’est chercher des maisons à compte d’éditeur puis vérifier que ce ne sont pas des arnaques (pour cela cherchez des avis sur internet). Mais surtout ne payer jamais. Si on vous propose d’être édité mais qu’en contrepartie vous devez payer je vous conseille d’opter plutôt pour de l’autoédition. D’ailleurs j’ai moi aussi reçu un avis positif des éditions Vérone qui me demandaient de payer rien de moins que 2490€. Je leur ai donc envoyé un gentil mail ou je leur dis que je ne comprend pas qu’on doive payer pour travailler mais que d’habitude c’est plutôt l’inverse qui se passe et que par conséquent ils pouvaient me rayer de leur liste car je n’accepterait jamais d’être édité par une telle ME.
Pour être connu, il faut être connu. Trouver un vrai éditeur est aussi simple que de trouver un louis d’or sous le sabot d’un cheval. À moins d’avoir du génie. Et encore, Proust a commencé par l’autoédition…
Il existe une maison d’édition associative à but non lucratif (si, si, ça existe !) en Vendée, aux Sables d’Olonne qui opère en toute transparence sous la forme d’une coopérative où chaque auteur est membre de l’association (et de l’assemblée générale). Voir
sur http://www.editionsdelatlantide.fr
« Payer pour travailler » c’est la base, pour toute personne qui n’est pas « salariée ».
Les éditeurs à compte sont pour la plupart (99%) extrêmement honnêtes, simplement il y a des livres qui ne se vendent pas, et des auteurs frustrés.