La réponse à la question posée a tout de la réponse à la mode normande, autrement dit, tout dépend. Mais, à vrai dire, y répondre est plus simple qu’on ne pense. Il suffit de lister posément les deux ou trois facteurs clés qui vont faire qu’imprimer un livre se transforme en imprimer un livre avec la certitude d’avoir fait le bon choix. Ces facteurs clés de succès sont au nombre de trois.
Il faut commencer par savoir ce que l’on veut réellement imprimer. Puis, autre question primordiale il convient de définir précisément le budget dont on dispose. Et enfin, dernier point à éclaircir et sur lequel il est important de ne pas se mentir, celui de savoir ce qu’on peut faire ou ne pas faire par soi-même.
Moyennant quoi, on est alors en mesure de faire un vrai choix. Sans cela, il est facile de se perdre dans la myriade d’offres proposées par le marché de l’édition. En effet, tous les acteurs de ce marché sont autant de prestataires potentiellement capables d’imprimer un livre suite à une demande parvenue sur leur site.
Qu’il s’agisse d’imprimeurs traditionnels, de plateformes d’autoédition, d’agences littéraires, d’imprimeurs à la demande, de maisons d’édition, etc., tous peuvent être en mesure d’imprimer un livre. Et dès lors qu’ils ont un site web, on peut tous les contacter de chez soi.
Cela dit, même si on est sûr de ce qu’on recherche, ce serait néanmoins une erreur de vouloir en contacter le plus possible. On finirait par y perdre le nord. De fait, on peut se contenter de comparer les offres de seulement quelques acteurs représentatifs. En prenant naturellement la précaution de leur formuler une demande identique.
C’est-à-dire : critères à retenir, formulation de la demande, imprimeurs représentatifs. C’est ce que nous détaillons ci-après.
Critères pour choisir le meilleur site pour imprimer un livre
Le coût unitaire
Quant on veut faire imprimer un livre, le premier réflexe, c’est de rechercher le site où on pourra le faire au moindre coût. La référence, c’est le coût unitaire. Hors de celui-ci, point de salut.
Vive donc l’impression d’un livre à 5,99 euros et haro sur les prestataires qui osent proposer une impression à un prix jugé stratosphérique qui dépasse, les 10, 20, 30 et même 40 euros, pour ce que l’on estime être la même chose !
Nul doute que le coût unitaire, c’est-à-dire le prix moyen d’un exemplaire imprimé, soit un critère déterminant. Naturellement, si on veut faire des comparaisons sérieuses, la première chose à faire, c’est d’établir ce prix à partir d’un même volume d’exemplaires à imprimer.
C’est bien connu, plus on imprime d’exemplaires, plus le coût par exemplaire diminue. Grâce aux économies d’échelle.
On notera que la recherche du meilleur coût unitaire est grandement facilitée dès lors qu’on effectue cette recherche en ligne. Si pour différentes raisons, par exemple, aversion à l’usage d’un ordinateur ou à internet, on veut s’en passer, ne reste plus alors qu’à se déplacer physiquement chez l’imprimeur qu’on aura réussi à identifier ou à se contenter de ses explications par téléphone.
Savoir faire une recherche internet

Vu les contraintes, le résultat risque d’être biaisé et la palme d’être remportée par le « plus gentil ». Surtout quand l’intention n’est de commander que quelques exemplaires. Entre un exemplaire proposé avec gentillesse par une aimable assistante à un prix de 40 euros et un autre exemplaire, en principe le même, proposé à un prix de 5,99 euros, de manière revêche, par un technicien qui visiblement à mieux à faire, le choix est vite fait. On choisit l’offre à 40 euros.
C’est contraire aux intérêts de son porte monnaie, mais on se sent mieux après avoir passé commande. On est sûr que le travail sera mieux fait. C’est évidemment faux.
D’où l’intérêt de faire l’effort de s’équiper et de naviguer, ou plutôt de faire du « cabotage », sur internet. Pas besoin en effet d’être un virtuose pour faire une recherche internet. De plus, il y a suffisamment de sites web de qualité pour qu’on finisse par trouver la perle rare que l’on piste ardemment. A une condition toutefois qu’on prenne le temps de bien formuler sa demande et la requête qui la synthétise.
Autres critères principaux que le coût unitaire le moins élevé possible pour imprimer un livre
A ce stade, pour imprimer un livre sur lequel on a beaucoup travaillé, on veut avant tout trouver une adresse d’imprimeur, on a compris que par commodité mieux valait qu’il soit accessible par internet, qui va le faire pour presque rien. Et même pourquoi pas, gratuitement !
Evidemment, ça n’existe pas. Du moins pas comme on aimerait l’entendre. Parce qu’on ne dit pas tout. Oui, il y a des auteurs qui ne paient rien du tout pour l’impression de leurs livres. Il n’y a là rien de miraculeux. Soit ils bénéficient d’un contrat à compte d’éditeur avec une maison d’édition traditionnelle, soit ils ont compris tout le parti qu’ils pouvaient tirer des procédés d’impression à la demande.
Cela dit, avant de se laisser embarquer par la recherche du moindre coût, il est bon de connaître les principaux paramètres qui influent sur le coût d’impression d’un livre au delà du nombre d’exemplaires à imprimer. Autrement dit, au-delà du tirage.
Ces paramètres, du moins les principaux, sont au nombre de six : la reliure, le format, le papier, le pelliculage, le nombre de pages et la couleur.

Quelle reliure choisir pour imprimer un livre
La reliure d’un livre, c’est ce qui correspond au type de vêtement que l’on porte. Il y a les tenues sportives comme il y a les tenues habillées. Chacune correspond à un moment de sociabilité particulier. Il en est de même pour une reliure.
Elle peut être rigide ou souple. On parle alors de livre relié quand elle rigide et de livre broché quand elle est souple. A cela s’ajoute naturellement le style. Le style pour un livre, c’est la couverture qui le lui donne. Gallimard en a fait le signe emblématique de sa collection blanche.
Dans l’univers des éditeurs, on dit familièrement la « Blanche« . Elle a été créée en 1911 par la maison Gallimard et depuis cette date, sa couverture crème relevée en marge par deux filets l’un bleu, l’autre double et rouge est la livrée de tous ses grands titres.
Par la magie du bon choix d’une reliure, elle est devenue une marque de qualité reconnue par tous les lecteurs. C’est dans cette collection qu’a été, notamment, publié le livre de Natacha Appanah intitulé « La nuit au cœur » qui vient d’être récompensé en 2025 par le prix Fémina et par le prix Renaudot des lycéens, deux des plus grands prix littéraires de l’automne.

Quel format choisir pour imprimer un livre ?
Pour imprimer un livre, tous les formats sont possibles. Evidemment, plus ils sont spéciaux, plus le coût unitaire augmente. Et cette augmentation peut même être vertigineuse, si le format voulu est vraiment très, très spécial. En général, un tel format implique automatiquement un devis.
Mais, dès lors qu’on n’a besoin que d’un format standard, les choses sont infiniment plus simples. Et disons le franchement, s’il s’agit d’éditer un roman, on a tout intérêt à choisir le format auquel les lecteurs sont le plus habitué. Autrement dit, le format A5 « portrait » 14,8 x21 cm pour les grands livres et le format 10 x 18 cm pour un livre de poche.
Choisir le meilleur papier pour imprimer un livre
Le papier comme l’encre d’impression est un produit hautement technologique. Il y a des papiers très coûteux du seul fait de leur contexture comme les papiers chiffon. Ce sont des papiers dans lesquels de vieux chiffons de lin entrent dans leur composition dans une proportion de 50 à 100 %.
Ou encore les papiers du Japon ou de Chine qui n’ont recours pour leur fabrication qu’à certaines écorces comme celles du mûrier. De même pour le papier vélin pur fil dont le toucher fait penser à l’antique peau de vélin dont les écrivains se servaient avant qu’on n’invente le papier tel qu’on le connait aujourd’hui.
Tous ces papiers sont ceux qu’on réserve en général aux éditions d’art. Pour une édition courante, on a plutôt recours à des papiers plus ordinaires issus d’un brassage de fibres cellulosiques basiques. La différence de prix entre ces papiers tient essentiellement à leur grammage. Autrement dit, à leur épaisseur.
De ce point de vue, le meilleur papier pour imprimer un livre type roman, en noir et blanc, est un papier 90 gr/m2 pour les pages intérieures, celui qui correspond aux feuilles A4 spécial imprimantes, et 300 gr/m2 pour la couverture souple d’un livre broché.
Peut-on se passer du pelliculage de la couverture d’un livre ?
Non, mais on peut y ajouter du vernis sélectif ! On ne peut pas se passer d’un pelliculage, c’est lui qui donne un aspect fini au livre et qui lui donne sa résistance. Sans pelliculage un livre ne dure guère plus longtemps que du papier journal.
Le pelliculage consiste à thermocoller un film plastique au moins sur le recto de la couverture d’un livre. Selon l’apparence que l’on veut donner au livre, ce film peut être mat ou brillant. Le brillant est peut-être plus glamour, alors que le mat est peut-être plus élégant.
A noter que l’on peut enrichir cette apparence en apposant un vernis sur les lettres qui figurent sur cette couverture pour en former le titre. C’est ce qu’on appelle un vernis sélectif. Evidemment, cela se traduit aussi par un surcoût. Mais, celui-ci en vaut souvent la chandelle, car il permet de renforcer le côté « fini » du livre.
Pelliculage et vernis sélectif correspondent à deux opérations importantes du façonnage. Il y en a d’autres comme, par exemple, le rainage ou le relief. Ces dernières opérations sont plutôt réservées à des impressions de nature publicitaire. Mais, on peut s’en inspirer pour bien mettre en valeur le livre que l’on veut imprimer.
Le nombre de pages et la couleur influent directement sur le coût unitaire
Plus on a de pages, plus ça coûte. Et plus on met de la couleur, plus ça coûte aussi. D’où l’intérêt de bien savoir ce qu’on fait. Pour un roman, par exemple, est-il bien nécessaire d’écrire 500 pages, là où on peut raconter la même histoire en moins de 200 ?
Et cela d’autant plus que le nombre de lecteurs tend à diminuer avec le nombre de pages. Trop de pages finissent par les décourager. Mieux vaut d’ailleurs les diviser en plusieurs volumes et créer une série.
Quoi qu’il en soit, écrire certains de leurs romans en moins de 200 pages n’a pas empêché des auteurs comme Paul Auster, Akira Yoshimura, ou Grazia Deledda d’écrire des chefs d’œuvre. Le premier avec « L’invention de la solitude« , le second avec « Le convoi de l’eau« , la troisième avec « Le pays sous le vent« .
Un peu de couleur, ça fait toujours bien. Mais pour ce qui est d’un roman, en dehors de la couverture, ce n’est souvent guère approprié. Par ailleurs, la couleur telle qu’elle apparait sur un écran d’ordinateur n’est pas celle qui sortira après impression. Le profil colorimétrique diffère sensiblement. Pour deux raisons.
La première c’est que les couleurs d’écran d’ordinateur sont codées en RVB. Autrement dit, elles sont à base d’une combinaison de Rouge, de Vert et de Noir. Pour passer en imprimerie, la couleur devient une combinaison CMJN. C’est-à-dire, Cyan, Magenta, Jaune et Noir. Ce n’est pas tout à fait la même chose.
La deuxième raison, c’est que la couleur d’un écran d’ordinateur est propre à cet écran. Autre ordinateur, autre écran, autres couleurs. A noter que différentes manipulations à partir d’un convertisseur de couleurs tel que celui proposé par Indesign ou d’autres qu’on trouve facilement en ligne permettent de convertir un fichier pdf RVB en fichier pdf CMJN prêt à imprimer.
Bien cerner les services annexes essentiels pour réussir l’impression d’un livre

Il y a des services annexes à l’impression proprement dite d’un livre qui valent de l’or et d’autres qui, en fait, ne sont que de la poudre aux yeux. Au-delà du coût unitaire calculé à partir des paramètres principaux que l’on vient d’évoquer, il y a ainsi d’autres éléments accessoires, si l’on peut dire, qui s’ajoutent à ce coût soit pour l’augmenter, soit pour le diminuer.
Ils se situent en amont de l’impression d’un livre, mais aussi en aval.
Par exemple, des frais de livraison, gratuits, indiscutablement le réduisent. A noter que leur montant est fonction des délais de livraison souhaités. Inversement, le recours à un graphiste professionnel pour réaliser une couverture l’augmente. De la même façon, une relecture correction du texte effectuée par un correcteur relecteur professionnel avant impression l’augmente.
Encore plus en amont, difficile de ne pas ajouter à ce coût unitaire la facturation d’un service de formation à l’écriture ou de recomposition du texte destiné à l’impression. Pour ce qui est de l’aval, outre les frais de livraison, gratuits ou payants, il convient de prendre en compte tout ce qui concerne la promotion du livre.
Le référencement dans une bibliothèque commerciale implique-t-il ou non une facturation supplémentaire ? Même chose pour toutes les formalités liées à l’attribution d’un numéro ISBN et au dépôt légal, faut-il les faire soi-même ou sont-elles prises en charge par l’imprimeur ?
En résumé, quand on veut comparer différents coûts unitaires, non seulement il ne suffit pas de comparer des coût bruts, ni même des coûts calculés sur une base apparemment identique, mais il convient de prendre en compte l’ensemble des services proposés autour de la prestation d’impression.
Ce qui suppose qu’on prenne le temps de bien formuler ce qu’on attend de l’imprimeur avant d’en consulter plusieurs pour obtenir un devis ou de procéder soi-même à une évaluation.
Bien formuler une évaluation en ligne

Répondre avec précision à une série de questions avant de demander un devis pour imprimer un livre
Qu’est-ce qu’on veut au juste ? Telle est la question que l’on doit se poser avant toute recherche de prix pour imprimer un livre. Veut-on imprimer un livre pour le vendre ou pour le distribuer gracieusement auprès de ses parents et amis ? Veut-on publier un roman ou un livre de souvenirs avec des photos ? Veut on publier un beau livre ou un livre au plus faible coût possible ?
Veut on un livre broché ou un livre relié, autrement dit, un livre avec une couverture souple ou un livre avec une couverture rigide ? Un livre de poche ou un grand livre ? Du papier bouffant ou du papier couché avec un grammage à 80 ou 90 gr ?
Mais ce n’est pas tout. Il ne faut pas en rester là. Ce ne sont que de simples prolégomènes. Une introduction, si on préfère. Une fois déterminée la nature du livre à imprimer, ce qui revient à avoir répondu aux six critères principaux précédemment listés, reste à savoir ce qu’on attend en plus, précisément, de l’imprimeur.
De quelles formalités veut-on qu’il se charge ? Quels conseils peut-on lui demander ? Quelle promotion du livre peut-il éventuellement assurer ? Quelle logistique peut-il mettre en œuvre pour livrer les exemplaires du livre une fois celui-ci imprimé ?
Sélectionner plusieurs imprimeurs de différentes catégories
Une fois qu’on a répondu à toutes ces questions, et à d’autres suivant le niveau des attentes, on est à même de consulter les différents sites des imprimeurs qu’on a sélectionné.
Pour ce faire, il est conseillé de bien choisir la requête utilisée pour interroger un moteur de recherche. En général, on a recours aux types de requête ci-après :
- imprimer un livre en ligne
- quel budget pour imprimer un livre
- meilleur imprimeur livre en ligne
- imprimeur en ligne
A noter que la dernière requête présente l’avantage de ne pas se limiter à l’impression de livre, mais permet de consulter des sites d’imprimeurs qui peuvent, entre autres, imprimer des livres. Dans tous les cas, il convient de ne pas se contenter d’un prix brut sans savoir comment il a été calculé.
A ce stade, on voit souvent apparaître dans les résultats des sites comme ceux de Bookelis, de Lulu, de TheBookEdition, d’IngramSpark, d’un imprimeur local suivant le domicile d’où émane la requête et de bien d’autres, comme CoolLibri.
Dés lors, quel imprimeur choisir pour imprimer un livre autoédité ?
CoolLibri, le meilleur site de sa catégorie pour imprimer un livre
En ayant procéder ainsi, on a sélectionné quatre sites d’impression en ligne : Edilivre, BoD, Imprimer votre livre, et CoolLibri. Ne figurent pas dans cette sélection les sites pour lesquels imprimer un livre est accessoire. Comme, par exemple, Publier son livre, Edith § Nous, ou même Amazon KDP qui répondent à une autre démarche.
Le site « Publier son livre » décrit ainsi sa mission qui n’est pas celle d’un imprimeur, mais plutôt celle d’un agent littéraire :
Vous aider à écrire, publier et promouvoir votre livre, grâce à nos contenus gratuits, nos conseils et nos formations.
Pour chacun des quatre sites sélectionnés, on a formulé une demande pour l’impression d’un exemplaire d’un roman en format A5, de 152 pages standard, NB, avec couverture couleur, destiné à la vente. Ce qui donne les résultats suivants en coût unitaire et en services associés.
Edilivre

Le fonctionnement d’Edilivre est plus proche d’une maison d’édition classique avec participation de l’auteur aux coûts que d’une plateforme d’autoédition. La maison propose aux auteurs trois possibilités de publication.
Dans sa proposition basique, dite premium, l’auteur paie 399 euros pour 12 exemplaires imprimés, des conseils éditoriaux personnalisés, un référencement en ligne et une remise de 40 % au plus pour l’achat de livres supplémentaires.
Le coût unitaire pour cette formule de base est de 33,25 euros ttc.
A noter que si le comité de lecture, qui lit tous les manuscrits, est séduit par l’un d’entre eux, il peut alors proposer à son auteur un contrat d’édition en bonne et due forme. Dans ce cas, ce dernier reçoit gratuitement 4 exemplaires.
BoD

BoD est un « pure player » de l’autoédition. Ses prestations sont très élaborées. Pour un service basique, correspondant à l’impression à la demande de 1 à 24 exemplaires en format 14,8 x 21 cm, avec une couverture souple, 152 pages intérieures en papier blanc 90 gr, le coût unitaire est de 6,43 ttc.
Toutefois, il convient d’y ajouter le forfait de 39 euros ttc de la formule Publication pour rendre l’impression un minimum attractive. Le livre bénéficie alors d’un numéro ISBN, de la prise en charge du dépôt légal à la BnF et d’un référencement en ligne.
Dans ce cas, le coût unitaire pour 12 exemplaires passe à 9,48 euros ttc. Ce coût unitaire peut être encore plus élevé en optant pour l’une ou l’autre des deux autres formules supérieures.
A noter qu’avant impression définitive, on peut demander à recevoir un exemplaire de référence. Cet exemplaire est alors facturé 49 euros ttc qui s’ajoutent au reste.
Imprimer mon livre

La marque commerciale a le mérite d’être claire. C’est un service de l’imprimerie DFS + à Aix en Provence. Comme d’autres sites tels que Imprimezvotrelivre.com ou Imprimersonlivre, elle vise à être vue d’emblée par tout internaute faisant une requête utilisant les mêmes termes.
Le service qu’elle propose est essentiellement celui d’un imprimeur. En configurant une commande basée sur l’impression d’un roman en format A5, un papier pour 152 pages intérieures de 80 gr blanc cassé offset, un papier de 300 gr pour une couverture couleur mat et un tirage de 12 exemplaires, le coût unitaire est de 6,85 euros ttc.
A noter qu’aucune commande ne peut être inférieure à 4 exemplaires. Les services éditoriaux, conseils, ISBN, dépôt légal, référencement, etc., sont peu présents, mais il convient de signaler le soin particulier apporté par l’imprimeur à l’emballage des commandes et à leur suivi.
Ce qui est loin d’être négligeable, mais dénote plus un professionnel de l’impression que de l’autoédition.
CoolLibri

Les quatre catégories d’imprimeurs pour l’autoédition
On peut considérer qu’il y a quatre grandes catégories de service d’impression auxquelles peut avoir recours un auteur qui veut imprimer un livre. La sélection dont on vient de faire état est évidemment bien loin d’être exhaustive. Cela dit, elle est représentative.
Une première catégorie de sites rassemble tous les sites web qui proposent principalement, voire essentiellement, un service éditorial plus, accessoirement, un service d’impression. C’est le cas, ici, d’Edilivre.
Une deuxième catégorie comprend tous les imprimeurs pour lesquels imprimer un livre n’est, ni plus ni moins, qu’un service de plus parmi d’autres figurant à leur catalogue, agrémenté, le cas échéant, de quelques conseils éditoriaux. C’est le cas, ici, de imprimer mon livre.
Une troisième catégorie rassemble uniquement ce qu’on peut appeler les « pure player » de l’autoédition. Il ne concerne que les plateformes, en principe, sans aucun lien direct avec une imprimerie traditionnelle, hors mis des relations commerciales, plus ou moins suivies. C’est le cas de BoD.
CoolLibri, leader des plateformes d’autoédition intégrées dans une imprimerie
Enfin, une quatrième catégorie rassemble les plateformes intégrées dans une imprimerie. Une imprimerie faisant partie de cette catégorie répond à la fois à une demande classique de travaux d’impression et à une demande d’autoédition qu’elle distingue totalement de ces travaux, tout en bénéficiant, c’est ce qui fait sa force, du savoir-faire qui les accompagnent. C’est le cas, ici, de CoolLibri.
CoolLibri est un site de e-commerce intégré de la société Messages, installée à Toulouse. Pour un imprimeur intégrant plusieurs sites de e commerce comme Messages, le coût unitaire le plus courant pour imprimer un roman est de 7,43 euros ttc.
De fait, la plateforme d’autoédition est bien distincte des prestations de l’imprimerie traditionnelle comme elle l’est pour un « pure player » de l’autoédition.
Sans aller jusqu’à des prestations de réécriture ou de promotion soutenues, elle n’en propose pas moins un grand nombre de services et de conseils qui vont bien au-delà de ce qu’on peut attendre d’un simple imprimeur. Comme, entre autres, sa bibliothèque commerciale.
Par ailleurs, il est facile de connaître rapidement le prix de l’impression d’un livre grâce à la réalisation d’un devis en ligne.
D’autre part, son blog de plus de 300 articles sur les sujets les plus divers, susceptibles d’intéresser et de faire progresser les auteurs, ses conseils sur des thématiques précises, comme entre autres, la création d’un livre de cuisine ou de généalogie, est la parfaite illustration de ce que le site peut apporter de plus aux auteurs qui veulent être publiés.
Le site n’a ainsi guère d’équivalent. Du reste, on peut considérer CoolLibri, comme leader dans sa catégorie. Et cela est indubitablement lié au fait que CoolLibri est un service de l’imprimerie Messages de Toulouse.
L’imprimerie Messages, un leader dans le secteur de l’imprimerie
L’entreprise, labellisée notamment Imprim’vert et PEFC, qui emploie à Toulouse près d’une centaine de professionnels de l’imprimerie, existe depuis plus de cinquante ans.
Elle a fait le choix de ne sous-traiter aucun des travaux qui lui sont demandés. Pour cette raison elle dispose sur 5000 m2 d’un parc machine ultra performant.
Il lui est donc possible de faire de l’impression numérique aussi bien que de l’impression offset suivant l’importance des tirages, avec une qualité d’impression conforme à ses labels.
Comment choisir un site pour imprimer un livre
Comme on l’a dit plus haut, tout dépend de ce que l’on recherche en fonction de ses besoins. Une fois ceux ci déterminés, il convient de bien comprendre ce qui différencie les quatre catégories d’acteurs de l’autoédition.
A partir de là, le mieux est naturellement de se rapprocher du prestataire qui présente les meilleures garanties pour mener à bonnes fins, et au meilleur prix, le travail d’impression qu’on est susceptible de lui confier. Ce qui en général suppose l’existence d’un service client réactif et la mise à disposition pour finir d’une maquette de couverture et d’un bon à tirer (BAT).



