L’écriture, c’est votre passion. Vous avez entendu parler du métier d’écrivain public et vous aimeriez en faire votre profession. Cependant, il y a un certain nombre de choses à savoir avant de se lancer dans cette carrière.
Qu’est-ce qu’un écrivain public ?
Un écrivain public rédige des documents écrits pour un public très divers. Il s’occupe de l’écriture, de la relecture et de la correction de textes commandés par ses clients.
Il travaille principalement auprès des particuliers, mais aussi des professionnels. Ce travail est peu connu du grand public.
Que fait un écrivain public ?
L’écrivain public a une mission principale : écrire pour ceux qui ne veulent ou qui ne peuvent pas le faire. Il aime écrire et sait adapter son style à ses clients et au type de texte demandé.
Son rôle est de rendre service en retranscrivant en mots ce qu’on lui dit à l’oral. Sa grande aisance avec l’écriture lui permet de traduire précisément ce que veut le client.
Il travaille souvent à domicile, mais peut être amené à se déplacer. Le métier d’écrivain public, aussi appelé parfois écrivain conseil® a une forte vocation sociale.
En effet, il s’agit souvent d’aider les personnes atteintes d’illettrisme, d’analphabétisme ou d’illectronisme (incapacité à répondre à des formulaires en ligne). De manière générale, il porte assistance à tous ceux qui n’ont pas la fibre littéraire ou qui n’arrivent pas à bien s’exprimer par écrit.
C’est un professionnel de confiance, qui ne divulgue pas les commandes qui lui sont assignées et sur qui le client peut compter.
Les qualités requises pour devenir écrivain public
L’écrivain public doit posséder plusieurs aptitudes et qualités pour mener à bien ses tâches. Tout d’abord, évidemment, il doit savoir parfaitement écrire.
Il ne suffit pas d’écrire de temps en temps pour son loisir : il faut maîtriser parfaitement la langue française (syntaxe, grammaire, orthographe, ponctuation, mais aussi formules de politesse et de convenance). L’écrivain public est tenu de connaître un minimum les nouvelles technologies car il devra souvent travailler sur ordinateur.
Il doit être expert dans le domaine d’activité qu’il a choisi (secteur économique, social, juridique…). De plus, c’est une personne très à l’écoute et très empathique.
Il doit susciter la confiance chez son client pour que celui-ci se livre à lui. Il doit savoir décoder ce qu’on lui dit et traduire des expressions et des ressentis en mots. De plus, travaillant en tant qu’indépendant, l’écrivain public doit être autonome et responsable.
Il doit savoir s’adapter à chaque client et respecter les délais. Il peut être intéressant de savoir parler une ou plusieurs langue(s) étrangère(s), pour parvenir à communiquer avec des personnes originaires d’autres pays.
« L’écriture, toute écriture, reste une audace et un courage et nécessite un énorme travail »
Michèle Mailhot
Écrivain public : différentes spécialisations
Il n’existe pas qu’une seule sorte d’écrivain public. Tout dépend des préférences de ce dernier, mais aussi des projets qu’on lui propose.
Le secteur littéraire
Certains écrivains publics rédigent exclusivement pour le domaine littéraire. Il peuvent servir de « ghost writer », c’est-à-dire d’écrivain pour le compte d’un autre et dont le nom ne sera jamais révélé.
Il peut rédiger les biographies de personnes importantes ou de personnes âgées qui veulent un livre sur leur vie. Les écrivains publics rendent aussi des services de correction et de relecture de manuscrits.
C’est utile pour les auteurs qui n’ont pas confiance en leurs compétences en orthographe, mais aussi pour les étudiants qui écrivent leur mémoire par exemple. Enfin, les écrivains publics participent à des ateliers d’écriture.
Le secteur administratif
Il s’agit d’un des domaines les plus importants pour les écrivains publics. De nombreuses personnes ne parviennent pas à écrire leur courrier administratif et ont besoin d’aide. L’écrivain public se charge d’être le médiateur entre son client et l’administration publique (service des impôts, du permis de conduire, de la sécurité sociale, des allocations familiales…).
C’est un spécialiste des formulaires, des lettres de réclamation, mais aussi des papiers juridiques comme les testaments ou les litiges. De plus, les écrivains publics aident les étudiants et les chômeurs dans leur recherche d’emploi en rédigeant leur CV, lettre de motivation, dossier de formation etc.
Le secteur professionnel
Les écrivains publics travaillent souvent pour des particuliers, mais parfois aussi pour des entreprises ou des associations loi 1901. Ils peuvent rédiger des publi-reportages, des comptes-rendus de réunion, des saisies de données…
Cela peut s’apparenter à une activité de secrétariat à domicile. On les appelle parfois pour écrire des discours de remerciement, d’hommage, de bienvenue…
« Toute écriture est politique puisque toute écriture est une vision du monde » –
Marie Darrieussecq, écrivain
Quelle formation pour devenir écrivain public ?
Il faut savoir qu’il n’existe aucune réglementation qui définit la nature du métier d’écrivain public. La formation professionnelle de ce dernier est donc laissée à son bon vouloir.
Quel diplôme pour être écrivain public ?
Il existe seulement deux universités en France qui délivrent un diplôme d’écrivain public. La première est la licence « Conseil en écriture professionnelle et privée – Écrivain public » à La Sorbonne Nouvelle (Paris 3).
La deuxième est la licence « Écrivain public et auteur conseil » de l’université de Toulon. Sinon, plusieurs formations non reconnues par l’Etat sont assurées par des écoles privées et des organismes de cours à distance.
Devenir écrivain public sans diplôme
Il n’est pas du tout obligatoire d’avoir un diplôme pour exercer en tant qu’écrivain public. Toutefois, la plupart des écrivains publics ont fait des études littéraires (licence professionnelle en lettres modernes, journalisme, professorat…).
Il peut être intéressant de suivre en complément une formation en droit ou en administration économique et sociale.
Quel tarif pour un écrivain public ?
Un écrivain public travaille rarement à plein temps. Sa rémunération est donc très fluctuante, tout comme les revenus d’un écrivain.
La moyenne est de 16 heures de travail par semaine. La majorité des écrivains publics exercent donc une activité complémentaire, dans les domaines du secrétariat, de la culture ou de la formation et de l’enseignement.
On peut espérer gagner de 400 à 700 euros brut par mois (avec l’heure de travail payée de 30 à 50 euros brut) en faisant ce métier. Il s’agit souvent d’un moyen d’arrondir ses fins de mois.
Comment s’installer comme écrivain public ?
Devenir écrivain public en auto-entrepreneur
Pour pouvoir facturer vos clients, vous devrez créer un statut juridique pourquoi pas d’auto-entrepreneur. L’avantage est que vous pouvez devenir auto-entrepreneur même si vous avez déjà un travail, que vous êtes étudiant ou à la retraite.
C’est un régime facilement cumulable avec d’autres activités et très simplifié au niveau des démarches administratives. Vous bénéficierez d’un statut social et fiscal adapté à vos besoins.
Tous les mois ou tous les trimestres, il vous faudra faire votre déclaration de revenus à l’Urssaf et vous acquitter de taxes en fonction de votre chiffre d’affaires.
« L’écriture, toute écriture, reste une audace et un courage et nécessite un énorme travail »
Michèle Mailhot
Les obligations légales
Attention à ne pas dépasser les limites de votre fonction. D’après la loi n°71–1130 du 31 décembre 1971, renforcée le 1er janvier 2013, vous n’avez pas le droit de faire du conseil notarial, comptable ou juridique. Il s’agit effectivement d’activités réglementées qui nécessitent un agrément.
Sachez aussi que le fait de rédiger des courriers administratifs, sociaux et juridiques, ne vous autorise pas à influencer le client. Restez prudent et respectez la déontologie de votre métier ou cela se pourrait se retourner contre vous.
Il vous faut impérativement rester neutre, même si votre sens de l’empathie vous pousse à donner des conseils à vos clients.
Vous devez faire afficher sur votre site internet ou dans vos locaux les tarifs de vos prestations ainsi que les coordonnées des instances judiciaires compétentes dans votre département. N’oubliez pas que vous renoncez définitivement à vos droits d’auteur, sauf mention contraire spécifiée.
Enfin, il vous faudra vous inscrire à la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) si vous gérez des bases de données pour le compte de vos clients.
Se faire connaitre et trouver des clients
Il peut être parfois difficile de se lancer en tant qu’écrivain public. En effet, on ne sait pas à quelles portes frapper pour trouver ses premières missions.
N’hésitez pas à en parler autour de vous et à faire jouer votre réseau. Si vous travaillez déjà en tant que rédacteur, professeur ou dans le domaine social, vos collègues pourront certainement vous faire de la publicité.
Créez votre propre site internet pour avoir une vitrine de votre activité, mettez à jour vos réseaux sociaux personnels et professionnels et imprimez des cartes de visite. Vous pouvez contacter les institutions (mairies, conseil départemental, prisons, médiathèques…) ainsi que des associations (résidences sociales, centres d’aides aux migrants, groupes d’entraide…).
Vous pouvez aussi demander des conseils à l’Académie des écrivains publics de France (AEPF), au Groupement des écrivains conseil (GREC) ou au Syndicat national des prestataires et conseils en écriture (SNPCE).
Ce métier peu connu du grand public est bien souvent exercé bénévolement. Toutefois, les écrivains publics n’ont pas vocation à disparaître car l’illetrisme et l’illectronisme persistent dans notre société.
Devenir écrivain public est un acte fort, destiné à aider les autres à s’en sortir dans la vie grâce à ses compétences en écriture.
Bon article complet permettant d’obtenir quelques clés pour la création de cette activité.
Article complet qui m’a permis de lancer mon activité, qui malgré sa récente création attire déjà quelques demandes.
Ayant fait un burn out la semaine dernière à mon travail, je cherche à changer de métier.
Celui d’écrivain public m’intéresse, d’autant plus que j’ai déjà aidé des personnes de mon entourage à écrire des lettres, CV…, et là je dois corriger un mémoire de 30 pages.
Mais comment me lancer professionnellement et sérieusement ?
Bonjour Fanny,
Sur la page des écrivains publics vous pourrez lire les parcours et prestations de certains d’entre eux.
En ce qui concerne la correction (qui n’st plus un acte de création), la page dédiée aux correcteurs – relecteurs peut aussi vous aider pour vous inspirer.
Bonjour,
J’aime écrire, pour moi, depuis plus de 20 ans. J’écris et je fais éditer. Seul un de mes livres a été lu (un ami, une belle-sœur, un frère). Tous ont bien aimé. On m’a dit que je devais continuer ! Ca m’a mis en confiance. Ce que j’aimerais aujourd’hui, à la veille de prendre ma retraite, c’est d’écrire les mémoires, les souvenirs, de personnes, si possible âgées, qui ont vécue des vies simples ou très riches. Bénévolement ou rémunéré, je ne sais pas encore. Une émission vue cette semaine sur LA CHAINE PARLEMENTAIRE m’a conforté dans cette idée. C’étaient toutefois des personnes malades, parfois en fin de vie, mais toutes très très lucides et très attachantes, très touchantes !!! j’aurais envie de rendre service, à ces personnes pour transmettre, mais aussi aux familles pour qui ce n’est pas toujours facile de questionner leurs anciens sur leur vie, leur passé, de peur de ….. Je suis passé par la. Pensez-vous que mon idée, qui n’est pas encore un projet, et que je dois mûrir, est une bonne idée, ou je n’ai pas le bon profil, les bonnes motivations. Dites-moi clairement ce que vous en pensez. Un grand merci.
Bonjour Pierre-Marie,
Vos motivations semblent tout à fait honorables et le projet s’annonce dès plus émouvants et des plus riches.
Comme point de repère, découvrez peut-être comment écrire un livre sur sa vie avant d’élargir pour vous faire l’historien de celle des autres.
N’hésitez pas si vous avez des questions, au plaisir de vous lire très bientôt.
Bonjour Fanny,
Je suis exactement dans la même situation que toi et j’aimerais que nous échangions sur notre ras le bol, notre projet, nos envies etc…
Bonjour, pour être écrivain public y a-t-il la moindre obligation de diplôme formation ou autre pour exercer ? Merci et bonne journée. (J. Carte de presse depuis 2000)
Bonjour Jean,
Aucun diplôme n’est nécessaire pour exercer le métier d’écrivain public. Si vous le souhaitez, il existe toutefois des formations à distance et deux parcours, à Paris et à Toulon, débouchant sur un diplôme.
Bonjour,
Aujourd’hui consultante et formatrice en RH, j’aimerais enrichir ma vie en venant en aide aux personnes éloignées des nouveaux modes de transmissions (informatique). Je vis dans une petite commune et souhaiterais intervenir sur mon secteur géographique. Mon projet est clair mais manque de légitimité. Quelles sont les formations certifiantes pouvant me permettre d’acter cela ?
Merci de votre aide et encore merci pour cet article.
Bonjour Françoise,
Merci pour votre message.
Pour ce qui est de devenir écrivain public, aucun diplôme n’est obligatoire. Pour plus de légitimité toutefois, au-delà des cursus universitaires proposés dans l’article, il vous est possible de vous tourner vers certaines formations à distance, le CNFDI en propose justement une étalée sur 6 à 12 mois.
Pour ce qui est de l’informatique, sans reprendre le chemin d’une licence ou d’un master, de nombreuses formations professionnelles existent, potentiellement prises en charge par le CPF ou le CIF en fonction de votre profil. N’hésitez pas à consulter la liste des formations proposées par le RNCP pour trouver celle qu’il vous faut.
Bonjour. Je suis juriste de profession et j’ai travaillé en cabinet d’avocat, autant dire que la rédactions d’actes officiels (assignations, plaidoiries etc, j’en ai fait), toutefois j’ai constaté que beaucoup de personnes franchissaient les portes du cabinet pour des affaires qui ne nécessitaient que de simples courriers administratifs, juridiques. Je pense me lancer dans ce métier afin de compléter mes revenus, toutefois lors de la création de l’entreprise, faut il expressément indiquer le métier « écrivain public »?
Est ce possible d’indiquer simplement » Assistance administrative »
Faut il indiquer un code métier lors de la création de son entreprise?
Bonjour,
Merci pour vos questions délicates. Il n’est pas certain que vous puissiez indiquer « assistance administrative » lors de la création de l’entreprise car l’imposition et les charges ne sont pas les mêmes pour les deux professions. Les deux appartiennent toutefois à la catégorie « Service à la personne » mais font partie de sous-catégories différentes, avec deux codes APE différents.
Bonjour, je m’appelle Delphine et j’ai toujours voulu être écrivain public. Mais je pense qu’il est trop tard, j’ai 33 ans. Pouvez- vous me donner quelques conseils ?
Bonjour,
Il n’est absolument pas trop tard pour vous lancer, certaines vocations naissent bien plus tard. 🙂
Pour tenter de devenir écrivain public, rien de très compliqué : peaufinez votre CV en mettant en évidence les expériences qui pourraient être intéressantes, dénichez vos offres et envoyez vos candidatures. Retravaillez éventuellement votre orthographe et vos capacité d’écriture et de synthèse.
Comme indiqué, aucune formation n’est vraiment requise ici. Un peu de patience et de recherche, et vous aurez tout autant votre place que les autres candidats.
Bonjour,
J’ai trouvé très intéressants tous les commentaires.
J’ai suivi par l’intermédiaire du CNFDI une formation à distance pour devenir Ecrivain Public et un diplôme avec mention très bien m’a été attribué en sept 2019.
Je suis à la retraite et par ailleurs créatrice et animatrice bénévole d’un Atelier d’Écriture pour lequel je créé toutes les séances hebdomadaires depuis mars 2015.
La question est de savoir comment me lancer dans le métier d’écrivain public , soit par le biais de mon association-Atelier d’écriture, soit en devenant auto-entrepreneur, soit en adoptant un système de vacations et sous quelle forme juridique dois-je me déclarer et vers qui me diriger ?
Vos avis et conseils me seraient bien utiles.
Avec tous mes remerciements.
Bien cordialement,
Danielle Pascual-Riso
Bonjour Danielle,
Merci pour vos questions.
Pour vous lancer dans le métier d’écrivain public, il sera préférable de vous créer un statut d’auto-entrepreneur afin que vos déclarations soient plus claires. Il est important de distinguer cette activité de vos autres activités quotidiennes. Le statut se crée en quelques clics en ligne, via Portail Auto-Entrepreneur notamment. Au moment de définir le cadre de votre activité, vous cocherez alors la section Profession Libérale qui correspondra à votre statut. Quant à choisir entre BNC (Bénéfices Non Commerciaux) et BIC (Bénéfices Industriels et Commerciaux), la profession correspond davantage au BNC bien que de nombreuses subtilités existent. Vous recevrez alors généralement un code APE qui sera 9003B (à renseigner par la suite sur vos déclarations, mais cela viendra plus tard).
En espérant avoir correctement répondu à vos questions,
Je vous souhaite une très bonne continuation dans vos démarches.
Bonjour,
Me confirmez-vous que cette inscription en qualité d’auto-entrepreneur est bien gratuite ?
Je vous remercie et vous salue respectueusement,
LL
Bonjour Lionel,
Oui tout à fait, l’inscription en elle-même est gratuite. Il vous faudra ensuite payer vos cotisations à l’URSSAF ou éventuellement régler la CFE le moment venu, n’hésitez pas à prendre contact avec votre caisse d’impôts ou avec l’URSSAF pour plus de précision.
Bonjour. J’ai 47 ans. Après de nombreuses années en entreprises direction commerciales industries, j’aimerais faire un virage peut-être un peu violent à mon âge mais aller vers le service à la personne, écrivain public, à temps plein ou partagé je ne sais pas encore, l’état ne finance plus ces métiers. Avez-vous un conseil, dois je me former, faut-il exercer en libéral ou en société, existe t-il des ateliers de partage, communication de quartier ? Mairie ? Services sociaux ? Merci beaucoup de vos conseils. AL
Bonjour Alexis,
Notre article vous apporte déjà quelques réponses, il est toujours préférable d’avoir un bagage littéraire pour ce type d’activité même si certains s’en sortent sans. Toutefois si vous souhaitez vous préparer au mieux à cette reconversion, certaines formations en ligne existent telles que celle du CNFDI par exemple, elles vous permettent de comprendre un peu mieux en quoi consiste le métier et d’acquérir les bonnes compétences, le tout à votre rythme.
Pour ce qui est du statut, la plupart des écrivains public optent pour l’auto-entreprenariat, c’est de loin la forme la plus souple. Du reste, certains forums spécifiques à la profession ont vu le jour sur Internet, n’hésitez pas à y échanger avec des écrivains public déjà établis. Quelques ateliers ou groupes d’échange existent aussi dans certaines villes, ici encore n’hésitez pas à effectuer vos recherches en fonction de votre localisation. C’est ici que vous obtiendrez les meilleurs renseignements, vous pourrez vous adresser par la suite en mairie ou aux services sociaux au moment de proposer vos services par exemple.
Merci pour votre communication.
Je suis musicien mais aussi paradoxal que cela puisse paraître, l’écriture me pose moins de problèmes que l’oralité…J’adore écrire pour les autres (ce qui n’est pas toujours le cas pour la musique:), exposer des problématiques qui ne sont pas nécessairement les miennes. En revanche, j’aime faire sonner un texte et lui donner une forme, un rythme ou une texture…Rien que pour le sport! (sachez par ailleurs que je déteste le sport)
Enfin, soyons bref: un diplôme est-il indispensable, comment, où et pourquoi?
Merci de votre réponse,
Jacques
Bonjour Jacques,
Comme mentionné dans notre article, le métier d’écrivain public n’est pas vraiment réglementé ce qui vous permet d’y accéder même sans diplôme. Malgré tout, il est toujours utile de suivre une formation littéraire voire une formation en Administration Economique et Sociale. Plus spécifiquement, certaines universités à Toulon et à Paris proposent des cursus spécifiques, et d’autres écoles des formations de conseil en écriture. À partir du niveau Bac+2, il est aussi possible de passer quelques épreuves orales et écrites auprès de l’Académie des écrivains publics de France afin d’obtenir une reconnaissance de vos compétences. Et pour plus de flexibilité, vous trouverez à distance des formations utiles telles que celles du CNED et du CNFDI.
Bonnes recherches
Je suis vraiment ravi de cet article …je n’avais jamais entendu parler de ça .. Je suis aussi passionné par l’écriture et j’écris des poèmes et des textes depuis le collège… sauriez-vous comment me lancer dans ce domaine ou autre? On me dit souvent que j’ai un style particulier. Je serai ravi que vous lisiez certains de mes poèmes pour avoir votre appréciation Madame.
merci et au plaisir de vous lire bientôt
Bonjour,
Comme précisé dans notre article, il est préférable d’avoir suivi certains cursus spécifiques, de posséder certaines qualités et de vous lancer en tant qu’autoentrepreneur. La plupart des plateformes d’offres d’emploi proposent des missions de ce type, n’hésitez pas à y faire un tour, en insistant particulièrement sur celles axées sur les missions freelance pour commencer !
La création de votre propre site pour mettre en avant votre travail et vos capacités sera définitivement un atout.
Du reste, si vous souhaitez commencer à faire connaître vos poésies, avez-vous déjà pensé à vous inscrire sur WattPad pour partager vos écrits avec d’autres férus de lecture et d’écriture ?
Bonsoir, je m’interroge sur les formations à distance concernant le métier d’écrivain public.
Connaissez-vous les différences entre celle proposée par le CNED et la seconde proposée par le CNFDI ? Le prix peut-être, mais également le contenu ? Merci beaucoup pour votre réponse.
Bonjour Lena,
Concernant précisément la formation d’écrivain public, elle fait dans un cas comme dans l’autre partie des formations les plus demandées. Celle du CNED prend une tournure un peu plus globale, dans le sens où les matières étudiées incluent aussi quelques notions d’histoire/géographie ou de français par exemple, avec des cours parfois jugés relativement obsolètes. La plateforme suit rigoureusement le calendrier de l’éducation nationale : impossible de contacter qui que ce soit durant les vacances scolaires, devoirs à rendre à des dates précises….
Le CNFDI de son côté est beaucoup plus souple, la plateforme reste ouverte toute l’année, un professeur particulier vous est alloué dès votre inscription, que vous pourrez contacter lorsque vous le souhaiterez.
Du reste, je ne connais pas en profondeur le fonctionnement de chacune de ces plateformes, ni leur programme. N’hésitez pas à parcourir les forums ou les groupes facebook spécifiques pour obtenir l’avis d’anciens élèves, ils seront sans doute beaucoup plus éclairants. 🙂
Bonjour,
Désireuse de proposer une offre d’écrivain public sur ma commune, au sein d’une association, je voudrais juste acquérir un savoir en ce qui concerne les écrits juridiques et administratifs !
Ma carrière est derrière moi : professeur de lettres, en lycée, je sais écrire, j’ai beaucoup fait écrire et écrit moi-même. Je maîtrise assez bien l’informatique, et notamment WORD.
Il me manque je pense ces satanés écrits juridiques et administratifs ! Pour le reste, ma longue expérience en BTS, comme formatrice, comme professeur-chercheur, mon aventure en tant qu’auteur de manuels scolaires me permettent d’être à l’aise.
Où puis-je trouver ce que je recherche ? Avez-vous des conseils à me donner, des formations à me proposer, des sites à consulter ?
Je vous remercie par avance et vous souhaitent de bonnes vacances.
Brigitte Vanderkelen.
Bonjour Brigitte,
Pour parfaire vos connaissances sans vous lancer dans une formation longue et coûteuse, il me semble que les MOOC sont une excellente option. N’hésitez à chercher de ce côté-ci, en affinant vos recherches aux limites du juridique et de l’administration.
Du reste, certaines formations existent qui ne durent que quelques jours. Le CNFPT en propose certaines par exemple. Les livres également me paraissent très intéressants, en permettant une vraie liberté d’apprentissage.
Je ne dispose malheureusement pas des connaissances suffisantes pour vous apporter de réponse plus précise. 🙂
Bonnes recherches à vous !
Bonjour. Ai-je le droit de mettre sur ma porte une plaque ‘Ecrivain public’ ? Merci.
Bonjour,
Vous avez le droit d’afficher une plaque sur votre lieu d’exercice, si vous travaillez depuis chez vous il n’y a aucun problème. 🙂
Bonsoir,
Je vous remercie pour ce site très instructif.
Je cherche un complément de revenus. Allant sur mes 49 ans, mes études littéraires sont un peu loin, un rafraîchissement ne me fera pas de mal. Cependant, je suis aide soignante depuis 10 ans et je crois que j’ai largement l’empathie nécessaire au métier d’écrivain public. Je vais suivre vos pistes de formation.
Pensez-vous que je puisse en tirer quelque chose comme 300 € ou 400 € par mois quand j’aurais créé un réseau de clientèle ? Et aussi, il y a-t-il un âge limite pour pratiquer cette activité ?
Merci beaucoup pour votre gentillesse (lue dans les réponses que vous donnez)
Bien respectueusement,
Claire TABARY
Bonjour Claire,
Merci à vous pour vos questions.
Le métier d’écrivain public n’est encadré par aucune réglementation particulière, ni parcours spécifique, ni limite d’âge notamment. Vous pouvez tout à fait y tenter votre chance dès maintenant ou plus tard.
Concernant la rémunération, en effet, il vous est tout à fait possible d’espérer recevoir des sommes de ce type voire pourquoi pas un peu plus, tout dépendra des projets auxquels vous vous consacrerez et de la rémunération proposée, celle-ci pouvant largement varier d’un client à l’autre. Notez toutefois que la constitution d’un réseau de clientèle prend du temps, et qu’il pourra se passer de longs mois avant avant que vous ne parveniez à un rythme et une rémunération satisfaisants. 🙂
Je vous souhaite dans tous les cas une très bonne continuation !
Bonjour Léna,
Je peux si vous le souhaitez vous envoyer le descriptif détaillé de chacun des centres? CNED et CNFDI. D’autre part, j’ai également découvert le site ESPRIT LIVRE, j’ai eu l’occasion d’échanger avec eux et leur formation me semble également très bien. Pour ma part, je vais entamer ma formation avec le CNFDI.
Bonsoir, Merci beaucoup pour toutes ces précieuses informations ! J’hésite également entre une formation d’écrivain conseil auprès du Cned ou du Cnfdi . En fin de carrière, et étant juriste de formation, j’ai notamment une expérience (10 ans) de rédacteur juridique/contentieux. Tout ceci étant toutefois ancien, et ne l’utilisant plus dans le domaine professionnel depuis 15 ans, j’aurais besoin d’une mise à jour et d’une révision au niveau juridique. Je me demande quelle formation serait la plus appropriée.
Bonjour Céline,
Les avis divergent sur ces deux formations, certains sont ravis du CNFDI lorsque d’autres le déconseillent vivement, d’un côté le CNED propose un cursus beaucoup plus scolaire que ce soit au niveau des dates de cours comme des matières enseignées. Tandis que le CNFDI cherche à proposer un accompagnement et un apprentissage beaucoup plus souple et personnalisé.
Malheureusement, seules les personnes en ayant fait l’expérience pourront précisément vous renseigner. 🙂
Nous allons creuser nos recherches et y consacrer sans doute un article très prochainement.
Bonjour Carolina,
Merci infiniment pour votre réponse et pour votre souhait de réaliser un article sur le sujet. En attendant, je vais également essayer d’en savoir plus sur le sujet.
A bientôt pour un échange d’informations !
Bonjour,
J’écris des romans et Je compte m’auto-publier en ebook et en broché en France.
Je n’ai actuellement aucun travail et vis en Ecosse.
J’aimerais savoir si je dois me créer un compte auto-entrepreneur et URSSAF ? Quelles sont les démarches administratives à effectuer ?
Merci d’avance
Bonjour
Merci pour votre question. 🙂
Si vous prévoyez de vous consacrer vraiment à l’écriture et de vendre vos ouvrages en grande quantité, il sera effectivement préférable d’opter pour l’auto-entreprenariat ou le micro-entreprenariat. Notre article vous en dit davantage sur le cadre juridique de l’autoédition.
Pour créer votre auto-entreprise, je vous invite à vous rendre sur le site autoentrepreneur.urssaf. La création se fait en quelques clics et toutes les étapes vous sont indiquées.
Bonne continuation.
Bonjour,
Pour devenir écrivain public on m’a conseillée une formation pour obtenir la certification Voltaire. Qu’en pensez-vous?
Au plaisir de vous lire.
Françoise
Bonjour Françoise,
Le métier d’écrivain public ne nécessitant pas vraiment de parcours spécialisé, la certification Voltaire pourra effectivement constituer une bonne alternative qui témoignera de votre maîtrise de la langue française. Quelques connaissances juridiques ou administratives seront aussi définitivement un plus.
Bonne continuation !
J’ai lu tous les messages fort intéressants consécutifs à cet article.
Puisque certaines personnes demandent des renseignements concernant la formation d’écrivain public au CNFDI, je suis en train de la suivre et j’aurai bientôt terminé. J’en suis à mon 10ème devoir.
C’est très complet et cela me permet de me pencher sur des aspects du métier qui ne n’ont pas ma préférence, à savoir, le domaine juridique.
Les devoirs sont envoyés à différents correcteurs, en fonction du domaine de compétence.
Là, je viens d’étudier la graphologie, qui n’a pas grand chose à voir mais c’était intéressant.
J’ai comparé avant de me lancer dans cette formation et j’ai opté pour celle-ci car la formation du CNED est davantage dans le survol.
J’ai un très bon niveau d’études en anglais (bac+4 et CAPES) et en sciences de l’éducation (DESS) mais j’ai ressenti le besoin de me former, même si j’aurais pu remplir des missions en tant qu’écrivain public sans formation.
Bonjour Catherine, et merci beaucoup pour ce partage de votre expérience !