Quand on se lance dans la rédaction d’un livre, on a de nombreuses motivations dont certaines ne sont pas toujours conscientes. Trouver un exutoire dans l’écriture, devenir célèbre, donner du plaisir à ses lecteurs… et aussi parfois gagner de l’argent en écrivant un livre.

Mais cela est-il possible ? Ou est-ce une utopie de penser pouvoir vivre de son écriture ? C’est ce que nous allons voir.

 

Le mythe du métier d’écrivain

Ah, devenir écrivain ! Voilà un métier qui fait rêver. Tous les enfants et les adolescents férus de littérature ont déjà émis ce souhait : « un jour, j’aimerais écrire un livre« .

De nombreux adultes caressent également secrètement ce désir, même si la vie ne leur a pas donné l’occasion de le réaliser. Toutefois, on peut noter  qu’il y a trois fois plus d’écrivains en France depuis les années 80.

Cela montre bien que la profession est en plein essor et que de nombreux auteurs en herbe ont la motivation de publier leur manuscrit.

 

L’exemple de J.K. Rowling

Gagner de l’argent en écrivant un livre, est-ce une réelle motivation pour les auteurs en herbe ? La réponse est oui.

Nous avons de nombreux exemples dans notre société d’écrivains qui sont devenus riches. La fabuleuse histoire de J.K. Rowling le prouve bien. Cette professeur d’anglais a écrit la célébrissime saga « Harry Potter » à une période de sa vie très sombre.

Dépressive après la mort de sa mère et son licenciement, la romancière se réfugiait dans un café pour écrire les aventures d’un petit sorcier. On connaît les chiffres : les 7 livres édités chez Gallimard ont été vendus à 450 millions d’exemplaires dans le monde entier… En 2006, la fortune de J.K. Rowling était estimée à 1 milliard d’euros !

On peut aussi prendre l’exemple d’Anna Todd. Cette femme au foyer américaine a écrit une fanfiction sur Harry Styles, le chanteur des One Direction. Son roman tapé entièrement sur son smartphone et publié sur la plate-forme d’écriture WattPad a eu un succès considérable. « After » est aujourd’hui un succès d’édition que l’on peut trouver dans les rayons des librairies et plus seulement sur internet.

 

… et la réalité derrière ce mythe

Oui, ces histoires font rêver… Mais derrière ces récits d’écrivain inconnu qui accède à la gloire (et à la richesse), combien d’échecs ?

Même en ayant de vrais talents et compétences d’auteur, il est très difficile de percer. Pour preuve, en 2018,  la Scam (Société civile des auteurs multimédia) et la SDGL (Société des gens de Lettres) ont publié une étude très intéressante.

On y apprend que 4 écrivains professionnels sur 10 gagnent moins que le Smic. De plus, un quart d’entre eux ne perçoit aucune avance sur édition et la moyenne du pourcentage sur les ventes du livre papier n’est que de 7,2 %. Conséquence obligatoire : pour pouvoir vivre et payer leurs impôts, 65% des auteurs doivent exercer un autre métier.

 

Combien d'argent on gagne  en écrivant un livre
Gagner de l’argent en écrivant un livre…mais combien

 

En plus de la précarité dans le monde de l’édition, il n’est pas si facile d’écrire un livre qui se vende bien. Difficulté de trouver un endroit calme pour écrire, manque de temps, angoisse de la page blanche

Les obstacles sont nombreux. Certains pensent même à embaucher un nègre littéraire pour coucher sur le papier l’histoire qu’ils couvent depuis des années dans leur esprit.

 

Combien un auteur gagne-t-il en France ?

  • En théorie, quel est le salaire qu’un écrivain peut espérer se verser ?
  • En admettant que son livre soit un succès d’édition, les ventes suffiront-elles à assurer son train de vie ?

Pour savoir cela, il faut se faire une idée des revenus des romanciers français.

Voici les revenus des 5 auteurs les mieux payés en France d’après le média Capital :

  • Guillaume Musso : 2,8 millions d’euros de droits d’auteur perçus en 2016.
  • Marc Levy : 1,7 million d’euros.
  • Michel Bussi : 1,4 million d’euros.
  • Laurent Gounelle : 0,67 million d’euros.
  • Françoise Bourdin : 0,58 million d’euros.

Vous vous en doutez bien, le salaire moyen d’un auteur lambda n’atteint pas le mêmes sommets. Selon le rapport sur le secteur du livre publié par le ministère de la Culture en 2018, les droits d’auteur annuels moyens sont de 5318 euros.

Impossible de vivre avec uniquement ces revenus… Seuls 12 000 auteurs (sur 88 000 écrivains recensés) touchent plus de 8000 euros de droits d’auteur par an.

 

Ecrire un best-seller, LA solution

Pour gagner de l’argent en écrivant un livre, il n’y a pas de secrets : il faut écrire un best-seller. C’est un livre qui va plaire à de très nombreux lecteurs et se vendre en conséquence, que ce soit dans les rayons des librairie ou sur la boutique Kindle d’Amazon.

Bien sûr, il n’est pas si facile d’écrire un best-seller. Il faut de la motivation, du talent… et connaître les bonnes astuces !

 

Faire une étude de marché

Avant tout, il est conseillé de rechercher les bonnes informations. Quel genre littéraire est prisé des lecteurs ?

A première vue, vous aurez plus de chances de faire un best-seller en écrivant un thriller ou une histoire d’amour qu’en composant un recueil de poésie. Faites un petit audit des habitudes de lecture de votre entourage pour essayer de comprendre ce qui marche bien.

De même, il est conseillé de consulter le top des ventes de livres papier et de livres numériques. Vous constaterez forcément que certains styles de livres ressortent.

On pense à un roman, mais cela peut aussi être un livre de cuisine, une autobiographie, un livre de coaching personnel…

 

Concevoir d’excellents personnages

Tout auteur de best-seller le sait : les personnages sont la clé de tout. Il faut créer des personnages de roman passionnants pour espérer séduire son lectorat.

Que ce soit des héros ou des anti-héros, ils doivent provoquer une forte empathie chez le lecteur. Les personnages sont la véritable âme du roman qui détermine son potentiel.

Si vous voulez gagner de l’argent en écrivant un livre, vous ne pourrez pas faire l’impasse sur le travail minutieux de vos personnages.

 

Miser sur son expérience

Cela peut paraître évident, mais ne vous lancez pas dans un sujet que vous ne maîtrisez pas. Il n’y a rien de pire qu’un écrivain qui tente d’écrire sur une époque médiévale ou autour de l’univers du FBI sans s’être renseigné dessus.

Si vous vous lancez dans un sujet pointu, renseignez-vous au maximum au préalable. Sinon, il est bon d’écrire sur ce que vous connaissez.

Votre métier/activité/loisir principal peut vous orienter dans le choix du manuscrit. De nombreux experts ont écrit un best-seller délivrant leurs meilleurs conseils, basés sur leur expérience : finance, jardinage, cuisine, psychologie…

Cela peut être un sujet auquel vous n’auriez pas du tout pensé au premier abord. Pensez au livre « La magie du rangement » de Marie Kondo qui a dépassé les 8 millions d’exemplaires vendus dans le monde !

 

Trouver une idée jamais vue

Evidemment, pour percer, il vous faudra trouver une manière ou une autre de vous démarquer. On l’a vu, une solution pour écrire un best-seller consiste à miser sur un genre littéraire qui marche bien.

Mais attention, cela ne veut pas dire écrire un scénario banal, vu et revu des dizaines de fois ! Vous devez trouver une idée originale qui vous permettra de sortir du lot. Faites parler votre créativité et laissez votre esprit divaguer librement. Ce qui fera la différence, c’est votre touche personnelle.

 

citation Giorgio Agamben, Ecrire serait si triste si l'on ne déviait jamais de son plan"
Là ou il y a une volonté…

 

« Ecrire serait si triste si l’on ne déviait jamais de son plan »

Giorgio Agamben, philosphe italien

 

Les différentes solutions pour gagner de l’argent en écrivant un livre

Quelle solution privilégier pour être sûr (ou presque) de toucher des revenus de la vente de son livre ? Passons en revue les différents choix qui s’offrent à vous.

Trouver une maison d’édition, le Graal ?

Etre édité semble être la solution la plus intéressante pour gagner de l’argent. En effet, votre contrat vous garantit de toucher des droits d’auteur sur les ventes de votre roman.

C’est à la maison d’édition de s’occuper de l’impression, de la distribution et de la promotion de votre ouvrage en engageant les frais nécessaires pour cela. Attention toutefois à bien lire votre contrat pour ne pas être déçu…

De manière générale, vous toucherez entre 6 et 14% des revenus directs liés à la vente de votre livre. Eh oui, c’est un pourcentage relativement faible !

Vous comprenez bien qu’il faut vendre énormément de romans pour parvenir à un salaire décent. Sachez que lors de la signature d’un contrat, la maison d’édition vous verse une avance financière.

Le montant de cette somme est très variable et n’est même pas obligatoire. Lors de la publication d’un premier roman, vous n’êtes pas du tout sûr de toucher cette avance.

 

Vivre de sa plume

De nombreux auteurs ne se contentent pas d’écrire des livres. Ils se lancent en auto-entrepreneur et utilisent leurs compétences littéraires pour gagner de l’argent. Pourquoi ne pas tenir un blog ?

Avoir écrit un roman vous donnera une vraie légitimité. Vous pourrez y donner des conseils aux aspirants auteurs et leur parler de votre parcours d’écriture.

Votre blog constitue une formidable vitrine pour votre livre, un peu comme si vous vous créiez une image de marque. De plus, s’il est beaucoup consulté par les internautes, vous pourrez même en tirer des revenus directs.

 

citation Jacques Attali, "J'écris les livres que j'aimerais lire"
Écrire en pensant au plaisir du lecteur.

 

« J’écris les livres que j’aimerais lire »

Jacques Attali, écrivain, économiste et haut fonctionnaire français

 

L’édition à compte d’auteur

Que penser de l’édition à compte d’auteur ? Cette pratique consiste à verser de l’argent à une maison d’édition pour qu’elle publie votre livre.

Elle est connue en Angleterre sous le nom assez péjoratif de « vanity press », c’est-à-dire que les maisons d’édition joueraient sur la « vanité » des écrivains pour leur soutirer de l’argent. En pratique, l’édition à compte d’auteur est une méthode de publication dangereuse pour vos finances.

Vous aurez le plaisir de publier votre roman, mais n’espérez pas gagnez de l’argent. Au contraire : vous devrez vous délester en moyenne, selon 60 millions de consommateurs, de 2800 euros.

Et, bien sûr, les dépenses liées à la promotion, à la diffusion et au service après-vente de votre livre vous reviennent…

 

L’autoédition, la solution la plus maligne

Vous souhaitez gagnez de l’argent en écrivant un livre mais ne voulez pas dépendre d’une maison d’édition ? La bonne solution est de tenter l’aventure de l’autoédition. Cette pratique présente de nombreux avantages :

  • Vous êtes libre de créer le livre de vos rêves, avec la couverture, la reliure et le style de votre choix.
  • Vous percevez la totalité des droits d’auteur de votre roman. Pas besoin de partager avec une maison d’édition ce qui vous revient de droit !
  • Avec confiance et optimisme, vous prenez le destin de votre manuscrit en main. Rien de tel pour booster l’estime de soi.

Concrètement, combien peut-on espérer gagner en autoéditant son livre ?

Tout dépend de votre canal de distribution. Si vous vendez votre livre en version papier en librairie, il vous faudra déduire la taxe TVA et les frais de commission du distributeur. Il est donc souvent plus intéressant financièrement de miser sur un livre numérique, même si son prix de vente est trois fois plus bas.

En cas de best-seller, cela peut rapidement être le début du jackpot ! Pensez à E.L. James, l’auteure de la saga « Cinquante nuances de Grey ». Elle a autoédité son livre… et ses revenus sont désormais estimés à 95 millions de dollars.

Vous pouvez aussi trouver des aides pour vous aider à financer la publication de votre livre.

 

Imprimez votre livre avec CoolLibri.com

Décidé à tenter l’autoédition ? Vous avez bien raison.

Toutefois, afin de publier vous-même votre livre, il vous faudra l’imprimer. Vous pouvez tenter de l’imprimer vous-même, mais le résultat risque de ne pas être très qualitatif.

Il est plutôt conseillé de faire confiance à un imprimeur professionnel qui connaît son travail.

 

soignez l'impression de votre livre
Dans tous les cas, soignez l’impression de votre livre

 

CoolLibri.com est expert dans l’art d’imprimer des livres, que ce soient des romans, des bandes dessinées, des livres-photo ou des biographies. Ce spécialiste de l’impression vous propose de définir toutes les caractéristiques de votre manuscrit en ligne avant de passer commande.

Vous pourrez choisir :

  • Le format et les dimensions de votre livre parmi les tailles les plus recommandées.
  • La reliure de votre livre, selon le type d’ouvrage et votre budget.
  • Le papier de votre livre, à choisir en fonction de vos préférences esthétiques et pratiques.
  • La couverture de votre livre, à composer vous-même ou à piocher parmi une sélection sur la banque d’images gratuite disponible.

Après avoir sélectionné toutes ces options, un devis vous sera proposé en quelques minutes. Vous pourrez même publier votre livre gratuitement sur la bibliothèque en ligne de CoolLibri.com. C’est une très bonne solution pour donner de la visibilité à votre ouvrage et vous faire connaître de vos futurs lecteurs. 

N’hésitez plus et faites le pari de gagner de l’argent en écrivant un livre !

4 comments

  1. Et oui, mais malgrè les nombreux rapports commandés à l’état (via ses ministères), rien ne bouge, et c’est toujours aussi peu rémunérateur. Pourtant tout le monde lit, consulte des BD, regarde des films. Mais les seuls qui soient vraiment gagnants sont les éditeurs (beaucoup, plus de 50% du prix), les intermédiaires et imprimeurs (entre 35 et 45% du prix), et on oublie les créateurs (presque rien, entre 5 et 15% dur prix). On ajoute 5% pour l’état, et voilà.
    Donc, oui écrire, dessiner c’est bien, c’est meme vital dans nos sociétés, mais c’est comme avec la nourriture et les paysans. Quelques uns sont millionnaires, mais la majorité vit chichement, avec des revenus ridicules, et une somme de dettes délirantes. Toujours nous parler des quelques réussites, ne sert jamais qu’à cacher la pingrerie des éditeurs, et les conséquences d’une société dont les gérants sont tous/tes égoistes et centrés sur leurs seuls profits personnels.
    Ce qui ne veut pas dire qu’il ne faut pas écrire, dessiner, et tout faire pour en vivre, juste qu’il faut se grouper et enfin développer un mode de production/diffusion sur une base coopérative, et non plus capitaliste. Où chacune et chacun y est rémunéré suivant sa participation à l’ensemble, et non pas sur la seule possession de l’entreprise. Car le modèle coopératif ne s’oppose pas aux autres, il est juste plus honnete.

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